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 you set my soul alight [ L. ]

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Anthony D. Haros

Anthony D. Haros


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MessageSujet: you set my soul alight [ L. ]   you set my soul alight         [ L. ] EmptyMar 17 Mar - 15:50

    Il avait été le dernier couché, mais le premier levé. Anthony avait terminé très tard sa garde de la veille, et s'était promené dans la ville en passant devant l'endroit où vivait sa fille... et son ex, par le fait même, dans l'inconscient espoir de les voir l'une ou l'autre, sans songer que, depuis longtemps, Cléo et Sacha voguait quelque part dans le pays du rêve. Continuant son chemin, bercé par la mer qui fondait sur les parois rocheuses de l'île de Santorin, le brun regarda les environs d'une manière dont il n'avait pas pu le faire depuis son arrivée : ceux de la nuit. Des lumières brillaient dans les blanches habitations, et quelques voix s'élevaient encore de la nuit. Des éclats de musique folklorique aussi, ce qui fit sourire le jeune homme. Cet endroit était charmant, paradisiaque, et on favorisait les valeurs familiales à ceux du profit. C'était l'endroit parfait pour élever sa famille, ou encore ériger des bases solides pour un couple. Lui-même, vivant dans une jolie maison en bordure d'un chemin peu fréquenté, avec Lydia, profitait de cette intimité pour découvrir et redécouvrir la personnalité unique et originale de la femme qui partageait sa vie.

      Homme ; « D'où revenez-vous ainsi, mon ami ? »
      Anthony ; « Je termine mon quart, à l'hôpital »

    Les gens d'ici étaient si agréables qu'on avait envie de faire leur connaissance. Les gens s'inquiétaient de vous, même si vous étiez de parfaits inconnus. L'homme lui adressa un sourire, puis continua à charger son bateau. Il était pêcheur, c'était visible, et si les pêcheurs sont debout, il est grand temps pour Anthony Haros d'aller paresser dans l'édredon où se trouvait Lydia à ce moment précis. Souriant pour lui même, le jeune homme passa la porte de l'entrée en laissant tomber doucement ses affaires - son sarrau et autres trucs utiles - dans l'entrée. Montant sur la pointe des pieds, sous la menace constante d'une maladresse, il aperçu les traits de la silhouette de la brunette dans les draps, et une auréole de cheveux bruns qu'il devinait parfumés aux fruits, comme à l'habitude. Retirant ses vêtements, il entra dans le lit en entourant d'un bras la silhouette fine de la belle, posant ses lèvres contre sa nuque et lui murmurant, le sourire aux lèvres.

      Anthony ; « Bon matin mon amour »

    La serrant contre lui, il ferma les yeux, sans vraiment s'endormir. L'aube se levait à l'horizon, et Santorin recommençait à tourner. Il s'était promené un bon moment dans la ville, c'était divin, mais de se retrouver contre le corps brûlant de sommeil de sa jolie compagne était tout aussi agréable...
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Lydia S. Marcinko

Lydia S. Marcinko


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MessageSujet: Re: you set my soul alight [ L. ]   you set my soul alight         [ L. ] EmptyMer 18 Mar - 20:20

    Pendant la journée, la jeune et pétillante Lydia avait traîné sur les plages à lire des livres d’anthropologie et à se prélasser dans la mer chaude de la Grèce. Ce pays était merveilleux, bien mieux que le pays d’où venait la moitié de son sang, l’Argentine. Dans ces lieux paradisiaques, non seulement il faisait chaud et clair sans arrêt mais en plus, les gens étaient sympathiques, accueillants et joyeux. Comme si les problèmes ne les atteignaient jamais ou bien s’ils en éprouvaient, ils ne faisaient que les effleurer et pour les chasser, ils n’avaient qu’à faire un geste de la main. Elle qui était si optimiste et souriante, elle avait l’impression de trouver le pays qui la définissait. Son jumeau. Ses grosses lunettes rondes sur le nez, elle observait l’horizon, les gens et l’animation autour d’elle. Ces cours étant finis, elle avait apporté quelques travaux mais si elle était sur la plage, c’était surtout pour se laisser cuire sous le soleil tyrannique. En temps normal, on la voyait toujours avec un jeune homme. Celui qui avait pris son cœur et qui partageait sa vie. Elle lui avait redonné le sourire et elle, elle l’avait suivi ici ce qui était une bonne chose. Cet endroit était un rêve. Mais tout rêve se termine au réveil et il est souvent brutal. Alors qu’elle croyait que son amour était infaillible, son homme rêvait parfois à une autre. Comme accroché à une vieille histoire. Certes, elle savait qu’il avait une fille avec une certaine Cléo mais dans sa tête, il n’éprouvait rien pour elle. Puisque ces sentiments étaient vagabonds, Lydia ne pouvait pas réellement deviner ni même suivre leur cours. Mais cette nuit-là, il semblait avoir oublié toute trace d’incertitude. Cette nuit-là, c’est à elle qu’il pensait.

    Avant d’aller se coucher après sa journée à la plage, elle était entrée et avait découvert une maison vide. Elle devina sans grand mal que son cher Antho’ était travaillait encore alors, elle avait décidé de se taper un petit film. Mais avant tout, elle prit une douche plutôt rapide, sécha ses cheveux et alla enfiler une petite robe de nuit bleutée et un bas de pyjama blanc. Une petite faim la tenaillait depuis un moment alors, elle alla à la cuisine se faire de bonnes pâtes. Alors qu’elle préparait un coquasse repas, elle regardait les films à visionner pour en choisir un. Finalement, elle opta pour un long-métrage relatant l’amour d’une paysanne envers un preux chevalier du genre, beau, grand, blond et romantique. Le classique, quoi. Assise sur le divan, les jambes croisées, des nouilles plein la bouche et les yeux fixés sur l’écran de télévision, elle tomba en état de transe pendant toute la durée du récit fantastique. Quand il se termina sur la fin heureuse inévitablement dans ces genres de films-là, elle resta dans le salon pour voir si son preux chevalier à elle arrivait. Dès les premières heures du matin, elle comprit que non alors, elle alla vite sauter dans son lit. Les couvertures bien montées jusqu’au creux de son cou même si il ne faisait pas froid, il ne lui fallut pas beaucoup de temps avant de tomber dans les bras de Morphée qui l’accueillit gentiment. Son sommeil fut neutre, pas de rêves, pas de cauchemars… le noir total et un confort indescriptible. Alors que le sommeil l’avait kidnappée, enlevée à la réalité comme si le temps avait été suspendu, une silhouette entra dans la chambre. Cette même silhouette vint se faufiler dans les draps et entourer de façon délicate, la belle Lydia. C’était le bel Anthony, celui qu’elle aimait. Il déposa un baiser dans son cou avant de lui souhaiter bon matin. Alors que l’engourdissement propre au sommeil quittait son corps, Lydia le sentit venir contre elle. Mais Morphée semblait vouloir la retenir dans les abysses car elle ne se réveilla pas encore. C’est après quelques minutes qu’elle commença enfin à ouvrir les yeux. Elle sentait le corps musclé d’Anthony contre sa peau et son souffle tiède caresser son cou. Peu à peu, elle s’agita. Ses cheveux bruns couvraient son visage fin et elle se mit à les retirer un par un. Elle se tourna ensuite lentement vers son jeune amoureux. Elle passa elle aussi ses mains autour de sa taille et posa sa tête contre lui en refermant les yeux.


    - Bon matin.

    Elle murmura ses deux mots dans un souffle que seul lui pouvait entendre dans cette pièce. Un petit filet de lumière se faufilait jusqu’à son visage mais elle l’ignorait. Ces paupières closes la protégeaient en quelque sorte d’un quelconque éblouissement.
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Anthony D. Haros

Anthony D. Haros


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MessageSujet: Re: you set my soul alight [ L. ]   you set my soul alight         [ L. ] EmptyLun 23 Mar - 15:46

    Il y a un vieil adage qui dit que l'on doit apprécier ce que l'on possède plutôt que de regretter ce que l'on a perdu. Anthony devrait en faire sa devise, mais c'est plus facile à dire qu'à faire. Pourtant, le jeune homme à de quoi être heureux, des études qui se déroulent plus qu'à la perfection, une petite-amie idéale, et la santé. On pourrait y rajouter une merveilleuse petite fille, mais cela fait, en quelque sorte, parti de son dilemme. Quoi qu'il en soit, cela n'empêche pas le brun d'être productif ou de se livrer corps et âme dans ses stages. Rien n'est plus beau à son sens que le sentiment du devoir accompli. Certains de ses professeurs lui disaient qu'il était un médecin d'une autre époque, préférant de loin passer 1o minutes de plus en compagnie d'un patient et écouter ce qu'il avait à dire plutôt que de sauter directement au cas suivant. Dans le cas de l'héritier Haros, la médecine était une passion, tout comme l'est la danse pour certains. Lorsqu'il s'occupait des autres, un sentiment de plénitude l'emplissait et il avait l'impression de ne pas avoir une journée. Pour le bien des autres, Anthony était doté d'un talent fou. Ses propres problèmes lui causaient beaucoup plus de soucis...

      Sacha ; « Papa ? Tu vas venir, hein ? Tu vas venir nous voir, moi et maman ?
      Anthony ; Bien sûr Chacha
      Sacha ; Papaaaaaaaa, je suis plus un bébé
      Anthony ; Excusez-moi mademoiselle, dans ce cas »

    Il avait encore l'impression que c'était hier qu'il apprenait qu'il était le père de l'enfant de Cléo. Elle ne l'avait non seulement quitté en lui brisant le coeur, la brunette s'était volatilisée avec une partie de lui qui grandissait en son sein. Pendant un moment, Anthony n'avait pas voulu croire. Elle n'avait pas pu lui faire subir ça, il avait fallu qu'il prenne un vol en direction d'Athènes, pour débarquer en remarquant la bambine avec ses grands yeux marrons - comme les siens - et le teint de Cléo. Mourir d'amour, est-ce possible ? Il était irrévocablement fou de cette petite, et était incapable de lui refuser quoi que ce soit. Sa pause avait mis son coeur en chamade, et la petite allait dormir. Anthony dut trouver les mots pour souhaiter cordialement bonne nuit à son ex-copine, tout en appelant, la seconde plus tard, Lydia Marcinko.

    Quand il finit sa promenade, dans le but de se vider la tête et de prendre un peu l'air après avoir été confiné pendant de longues heures à l'hôpital, le jeune homme s'ébahi devant la beauté époustouflante de Lydia, étendue comme une nymphe, enroulée dans un drap de fins tissus. Il savait qu'elle s'emmitoufflait soigneusement jusqu'en haut des épaules lorsqu'elle s'y enfouissait, mais chaque nuit, chaque fois, les draps ne pouvaient s'empêcher d'aller épouser ses formes délicates et féminines. Les bras croisés sur son torse, un léger sourire aux lèvres, Anthony Haros la regarda avec tendresse et, certes, amour. Il l'aimait, bon dieu oui, il l'aimait. C'était elle qui avait réussi à le sortir de sa torpeur et de lui redonner envie de profiter pleinement dans la vie. Jamais il n'aurait trouvé sans le courage et la bonne humeur de la demoiselle la force de venir vivre si près de Cléo et Sacha sans être pitoyable. Elle l'avait aidé à se reconstruire, avec une patience dont il était encore redevable. Jamais il ne pourrait la remercier suffisamment pour ce qu'elle avait fait de lui, mais il se sentait bien.. et heureux. Certes, quelques nuages flottaient dans son ciel, mais il était heureux.

      Anthony ; « Bon matin mon amour
      Lydia ; Bon matin »

    Elle était brûlante de sommeil. Il la garda longuement collée contre sa poitrine, les yeux fermés, chatouillés par des mèches qui s'étendaient follement sur l'oreiller. Un sourire fin aux lèvres, il attendit que la jolie jeune femme émerge du sommeil - il savait pertinemment qu'elle l'avait attendu une bonne partie de la nuit - en profitant de son immobilité pour poser deux, puis trois fois ses lèvres contre sa nuque. La regardant, amusé, renvoyer la farfale de sa chevelure d'ébène derrière elle, pour lui faire face et lui répondre, de sa voix ensommeillée. Bonté divine! Ce qu'elle pouvait être belle, c'était troublant.

      Anthony ; « Je n'ai rien à faire d'autres que te garder contre moi aujourd'hui, ou peut-être auras-tu des plans ? »

    Une journée complète à accorder à sa petite-amie. En quatre jours, ils ne s'étaient pratiquement que croiser, le temps qu'on explique à Anthony ce qu'on attendait de lui, ses descriptions de tâches, les travaux et les observations à faire, tandis que la brunette se devait de faire les travaux qu'on lui avait donnés en guise de dédommagement à son départ, puisque c'était de loin l'une des plus brillantes étudiantes de l'université où ils s'étaient rencontrés. Le soleil brillant déjà haut dans le ciel, c'était parti pour une chaude journée grecque où l'étudiant en médecine donnait toutes les latitudes à la discrétion des désirs et des envies de sa belle...
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Lydia S. Marcinko

Lydia S. Marcinko


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MessageSujet: Re: you set my soul alight [ L. ]   you set my soul alight         [ L. ] EmptyMar 24 Mar - 20:05

    La belle Lydia était encore à moitié endormie et peu à peu, ses sens reprenaient vie, ses membres aussi. Elle se colla encore plus à son amour et le serra légèrement contre elle. Tout deux enlacés, on ne pouvait voir que deux têtes émerger du tas de draps fins qui les couvraient. La tête aux cheveux bruns de Lydia était bien calée dans le creux du cou d’Anthony lorsqu’il lui annonça qu’il avait toute une journée à lui accorder. Un sourire apparut sur les lèvres douces de Lydia alors que ses yeux, encore fermés, n’arrivaient toujours pas à s’ouvrir. Certes, jamais elle n’aurait dit non à une telle opportunité, même si elle avait eut des plans, elle aurait tout changé pour rester avec lui aujourd’hui. Son amie Morphée avait enfin laissé la pétillante Lydia s’éveiller alors, elle s’éloigna légèrement de son corps protecteur pour pouvoir le regarder. La première image qu’elle eut en émergeant du sommeil et en ouvrant ses magnifiques yeux fut le visage rassurant de l’homme qu’elle aimait. Un sourire toujours dessiné sur ses lèvres, elle le regarda dans les yeux. Toute une journée à lui accorder… quel beau cadeau pour oublier la nuit seule qu’elle venait de passer. De toute façon, elle ne pouvait jamais être fâchée contre lui, il était tellement mignon quand il la regardait comme ça. La preuve… s’étaient-ils déjà disputés? Si oui, elle avait oublié cet événement comme si cela avait été un rêve très peu important. Étant peu rancunière, s’était normale qu’elle ne s’en rappelle pas. Et si il y avait eut, en effet, une dispute, elle n’aurait sûrement pas été très endiablée car elle s’en serait souvenue. Et puis, comment rester en colère devant un ange comme Anthony?

    Sans rien dire, elle se rapprocha un peu de lui sans cesser de le fixer. Donc… Il allait devoir l’endurer toute la journée. Des plans diaboliques se formant dans sa tête, Lydia eut un petit rire à peine audible. Fidèle à ses habitudes, elle le regarda avec un air espiègle.


    - J’ai des plans pour toi, en tout cas. Elle marqua une pause pour pouvoir mieux observer son visage intrigué, celui où il avait l’air surpris et amusé à la fois. Un visage qui lui donnait l’air d’un enfant… un enfant très beau… Tu pourrais faire le ménage pendant que moi je me prélasse dans notre lit. Dès qu’il y aurait plus aucune saleté dans la maison, peut-être que je te laisserais venir te coller contre moi.

    Lydia avait toujours le mot pour rire et il était évident qu’elle n’était pas sérieuse… elle n’était jamais capable de garder un air sévère et autoritaire. Mais en tout cas, elle essayait. Son visage arborant un air supérieur mais cachant très mal son envie de rire, elle approcha encore de lui. Lydia déposa un baiser rapide sur ses lèvres et lâcha un soupir d’étonnement. Elle venait d’avoir une idée. Elle leva un doigt juste sous le nez d’Anthony et dit en le regardant dans les yeux, cette fois, de manière plus sérieuse :

    - Ou pire!!! Je pourrais te forcer à faire mes travaux scolaires à ma place! Ou, non! T’obliger à me faire à manger et ensuite tu devras tout nettoyer!

    Comment pouvait-il résister à son charme? Il ne le pouvait pas, ce n’est pas pour rien qu’il était amoureux d’elle. Et puis, elle non plus, elle ne pouvait pas lui résister. Elle ne l’aurait pas suivi en Grèce sinon. Il était tellement beau, doux, intelligent… tout ce qu’une fille pouvait rechercher. Parfois, quand elle pensait à Cléo, celle qui était partie en emportant la fille d’Anthony, Lydia se demandait pourquoi elle avait fait cela. Comment laisser seul quelqu’un comme lui? La jeune brunette ne croyait pas que Cléo ne l’aimait plus… mais elle n’arrivait pas non plus à trouver une vraie raison à son départ. Et puis, ensuite, si elle n’était pas partie, jamais elle n’aurait pu être avec un si bel homme qu’Anthony. Peut-être qu’ils se seraient connus mais ils auraient été simplement amis. Cette idée répugnait Lydia qui n’arrivait pas à s’imaginer ce scénario. D’un coté, elle en voulait à cette Cléo d’avoir laissé un Anthony dans un état d’incompréhension et de vide mais en même temps, elle lui en était reconnaissante de lui avoir permis de se rapprocher de lui en comblant le vide qu’elle avait laissé dans son cœur. Certes, cela avait pris du temps avant qu’il ne l’oublie mais c’était du temps qui n’avait pas servi à rien car maintenant, elle se trouvait avec lui, dans un lit confortable, à consumer un amour de plus en plus fort tous les jours. Même si en étant plus près de Cléo, elle risquait de le perdre, pour le moment, ils s’aimaient encore autant qu’en arrivant en Grèce. Le doigt toujours pointé impétueusement sur lui, Lydia tentait de garder son sérieux… Mission impossible dans son cas…
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Anthony D. Haros

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MessageSujet: Re: you set my soul alight [ L. ]   you set my soul alight         [ L. ] EmptyLun 6 Avr - 0:05

    La Grèce lui faisait traverser une ribambelle d'émotions, et cela faisait un bien fou au jeune homme. D'abord une dévotion acharnée envers la profession qu'il étudiait, en travaillant durant de longues heures à l'hôpital en plus de rédiger des dissertations et des travaux sur son expérience. Ensuite, renforçait ses liens avec sa fille adorée, Sacha, qu'il troublait plus merveilleuse et parfaite à chaque fois qu'elle posait son regard sur lui ou qu'elle ouvrait la bouche pour le réprimander ou pour le convaincre de l'amener quelque part. Il y avait aussi la chance dont il avait pris davantage conscience d'avoir rencontré une femme aussi fantastique que Lydia Marcinko. Elle était venue à lui comme s'il n'y avait rien d'autre qui lui convenait, et au fur et à mesure, avait réussi à le tirer hors de sa bulle et lui faire voir que le monde, hormis les études, était beau et méritait encore qu'on lui accorde du temps. Anthony y avait redécouvert la douceur des lèvres d'une demoiselle, le satin de la peau albâtre de la jeune femme, la répartie et l'humour typiquement féminin, et finalement, ce que c'était, d'aimer. Ça lui avait manqué, et avoir ressassé quatre longues années son passé avec Cléo Petridis ne l'avait amener qu'à un seuil où il confondait ses années de lycée à celles universitaires. Cela avait changé. Tout avait changé. Anthony avait repris goût à la vie, suivait la cadence de sa brillante petite-amie, qui avait accepté de le suivre jusqu'ici, laissant tout derrière.. pour lui, uniquement et strictement pour lui. Ou peut-être un peu pour la beauté de la Grèce, aussi.

    Souriant doucement à ses pensées, le jeune homme resserra l'étreinte autour de la taille fine de Lydia. Elle même se blottit davantage contre lui, ressentant avec plaisir la chaleur ensommeillée de la silhouette de la jeune femme. Heureux de pouvoir s'épandre à un moment intime et tendre avec elle, Anthony ne tarda pas à lui annoncer qu'il avait finalement plus que la nuit à lui offrir, qu'ils pourraient enfin passer du temps ensemble. Laissant l'esprit de la jeune femme émerger des tréfonds du sommeil doux, dans une température pourtant légèrement élevée, l'interne lui fit un magnifique sourire qu'il se fit rendre en moins de deux. Comme elle était belle ! Dieu qu'il pouvait avoir de la chance et en avoir conscience. Restant silencieux en attendant que la voix douce de Lydia le rompe, mais ce fut son corps qui se mouva d'abord. Comment rendre une distance infime encore plus infime ?

      Lydia ; « J’ai des plans pour toi, en tout cas
      Anthony ; Ah oui ? »

    Ce qu'elle pouvait avoir ce don effarant de constamment le laisser sur le suspens. Son visage semblait exprimer vivement son envie d'en savoir plus sur ce que laissait entendre la jeune femme, mais en bon copain, il la laissa faire ce petit numéro adorable et agaçant à la fois de le faire patienter avant de finalement lui laisser savoir ce qu'elle attendait de lui.

      Lydia ; « Tu pourrais faire le ménage pendant que moi je me prélasse dans notre lit. Dès qu’il y aurait plus aucune saleté dans la maison, peut-être que je te laisserais venir te coller contre moi
      Anthony ; Ce que les femmes peuvent être exigeantes... heureusement que la récompense en vaudrait le coup »

    Lui tirant la langue, un sourire prit rapidement la place, Anthony prit un malicieux plaisir à la regarder garder son sérieux. Lydia était une bien mauvaise menteuse, et c'était l'un de ses charmes. D'abord, son visage semblait exprimait une autorité qui ne lui ressemblait pas, puis un air sérieux, avant qu'un éclat de rire cristallin trouble son jeu d'actrice. Laissant la jeune femme poser ses lèvres fines sur les siennes, le brun arbora un léger sourire, il l'écouta attentivement, attrapant sa main au passage pour la porter à ses lèvres, effleurant la peau satinée de ces dernières en un baiser aussi délicat qu'un battement d'ailes de papillon.

      Lydia ; « Ou pire!!! Je pourrais te forcer à faire mes travaux scolaires à ma place! Ou, non! T’obliger à me faire à manger et ensuite tu devras tout nettoyer
      Anthony ; Oh, ça, ce serait vraiment cruel, j'implore la charte des Droits de l'homme, c'est les femmes qui sont censés nourrir leurs hommes, non ? »

    Il éclata de rire, comme s'il était vraiment conservateur sur les habitudes d'un autre siècle. Soupirant d'aise, son corps contre celui de sa petite-amie, le sourire accroché aux lèvres, il posa un baiser sur le front de la jeune femme en la serrant dans ses bras. Anthony se souciait bien peu de ce que la journée pouvait lui réserver, tant et aussi longtemps qu'il pouvait faire plaisir à la belle Lydia, le reste suivrait. Aujourd'hui, pas de sarrau blanc, pas de visites dans les cabinets étroits pour des grippes ou des rhumes, ou encore pour de vieilles dames hypocondriaques, non, séance de baisers et de caresses, et peut-être même exposition au soleil, trempette dans l'eau cristalline de la berge, et délicieux repas chez ces Grecs hospitaliers qui le remerciaient si souvent de venir soigner les leurs...
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