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 « hypnotic hypnotic ; fleur (done)

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MessageSujet: « hypnotic hypnotic ; fleur (done)   « hypnotic hypnotic ; fleur (done) EmptySam 28 Fév - 16:05


    Spoiler:
    « hypnotic hypnotic ; fleur (done) 1z318gp
    played by clémence poesy ou ashley greene
    fleur pâris walden

    « je tiens ce monde pour ce qu'il est : un théâtre où chacun doit jouer son rôle »

    NOM . « le nom de famille, au contraire du prénom, n'en dit jamais très long sur la personnalité. en général, même, d'autres personnes, des milliers peut-être, ont le même que vous. très embarrassant, quand on vous dit "ah, walden, comme mon voisin?". »
    PRENOMS . « j'ai récemment appris que, à défaut des autres, mon prénom a été choisi par ma grande sœur et mes deux idiots de frères. mes parents étaient surs à cent pour cent que je serais un garçon, et donc ils n'avaient que pâris en tête -d'ailleurs ils n'ont pas totalement laissé tombé puisqu'ils me l'ont mis en deuxième prénom, ce que je trouve tout bonnement insultant pour une fille. bref, c'est le seul jour où mes frères et ma sœur ont réussi à s'entendre. ça a donné fleur, prénom typiquement français. »
    SURNOMS . « ah. j'ai toujours dit aux gens que "j'estime que fleur est assez court pour qu'on ait la misérable idée de le raccourcir encore plus". bien sur, cela n'a pas empêché mes parents adoptifs de m'appeler de différents noms tous aussi ridicules les uns que les autres, tels que ma caille, mon poussin, ma princesse. oh, il y a aussi eu cette fille, une copine de mon ennemi juré, qui m'a surnommée fleufleur. ni une ni deux, mon poing a atterri dans sa figure. ça m'a valu une heure de retenue sans mon bras droit. sacrément ennuyant.»
    DATE & LIEU DE NAISSANCE . « treize mai mille neuf cent quatre-vingt neuf. c'est dans un des nombreux hôpitaux de swansea, pays de galles, que j'ai poussé mon premier cri, à neuf heures tapantes. les premiers mots de mon père furent "elle est matinale, elle, comme sa mère". c'est vrai que je n'ai pas perdu de temps, j'ai mis exactement une heure et trente-sept minutes pour naitre. temps record comparés à mes frères et ma sœur, qui se situent autour des trois heures et quart. »


Dernière édition par fleur p.walden le Sam 28 Fév - 16:16, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: « hypnotic hypnotic ; fleur (done)   « hypnotic hypnotic ; fleur (done) EmptySam 28 Fév - 16:05


      ils se fichent bien que je meure ou que je vive...

    Satisfaite de mon travail, ce qui, dernièrement, était que trop peu habituel, je fermai mon carnet à dessin et posai mon stylo à côté. Oui, être contente de moi ne m'était pas habituel. C'était comme un nouveau sentiment, inexploré. Enfin, un nouveau de ma nouvelle vie. Entre guillemets. Car depuis que j'étais entrée en primaire, c'était différent. J'étais arrivée fière, petite bourge que j'étais alors. Je pensais que tout le monde allait s'agenouiller devant moi et répondre à mes désirs et ses mes ordres. Naïve, j'étais. Mon premier jour avait été désastreux. Je m'étais montrée dédaigneuse envers les quelques élèves qui avaient adressé la parole à la nouvelle, en l'occurrence moi. Je m'étais sentie supérieure à eux. Mais, consciente que je ne faisais d'effet à personne, je m'étais refermée sur moi-même. Cela s'était passé très vite. Il y avait eu des glissades sur du verglas, des verres cassés, bref, tout ce qui était lié à la maladresse. J'avais perdu toute trace de confiance en moi.


    Darmouth. Mon but. J'en rêvais depuis que j'étais toute petite. C'était une sorte d'interdiction que mes parents m'avaient posée. Nous vivions dans la banlieue chic de Seattle, dans une grande villa blanche, et mes parents, deux avocats coincés, ne voulaient pas que j'aille dans une université prestigieuse ou pas, c'était les cours pas correspondance depuis le début du collège et ce serait toujours ainsi. Naturellement, les enfants comme les adultes sont attirés par l'interdit. Je m'étais donc débrouillée pour trouver assez d'argent pour avoir un billet de train et partir faire l'essai d'une semaine à Darmouth.. Toute seule. Mes parents, des gens bien revêches, m'avaient appris très jeune à être autonome. J'avais rapidement acquis les capacités de l'autonomie. Quand j'étais rentrée chez moi, ça avait bardé. Une petite heure de "espèce d'inconsciente", puis la colère était passée. Mes géniteurs n'avaient pas mis beaucoup de temps à accepter la fatalité:leur fille était une élève très douée, mais avait refoulé l'idée de se vanter. Cette petite était différente de ses parents. Néanmoins, je ne devins pas plus importantes aux yeux de mes géniteurs.


    Le coup de foudre. Quelle belle invention... Pouah! En tout cas, j'ignore ce à quoi je m'étais attendue; certainement pas à ça. Je l'avais lu, vu à la télévision... Eh bien à partir d'aujourd'hui, je pourrais dire qu'entre expérimentation et fictif, ce n'est pas la même chose. Par dessus mes cils, je le contemplai avec stupéfaction, lui, l'inconnu qui tentait d'identifier la personne cachée sous ses cheveux que j'étais, en me demandant si je pouvais lui indiquer le chemin jusqu'à la cafétéria. Il semblait ne pas voir les élèves qui le fixaient comme s'il était fou -car selon les gens du lycée, m'adresser la parole demandait un grand contrôle de soi. Je me perdis de nouveau dans la contemplation de ses iris bleues, tandis qu'il s'impatientait, avec douceur cependant. Je me ressaisis.


      « Il faut sortir de l'université et regarder un peu, c'est indiqué par des panneaux. Elle n'est pas très loin. »

    Tout ça avec un contrôle de moi désarmant. Je m'étonnai de moi-même. Quoique... En y réfléchissant, je n'étais même plus sure de ce que je disais. Lui ne parut pas se rendre compte que je lui racontai surement des bobards. Puis en souriant, il se présenta comme être Dwight Alexander Pearson. Le pire fut quand il me serra la main, car son contact sur ma peau fut comme une décharge électrique, pourtant je l'aurais accepté cent fois s'il le fallait tellement la décharge était douce. Mais quand je relevai la tête, il était parti.


    Jusqu'alors, Dwight et moi ne nous étions pas reparlé. J'étais pourtant calée entre lui et une autre élève en histoire de l'art, mais personne n'osait dire un mot. Du moins pour ma part. Il n'avait certainement rien à me dire lui non plus, il avait fini par avoir l'attitude d'un élève normal. Ce matin-là, j'étais assez secouée, car la soirée m'avait joué de drôles de tours. J'avais essayé de me remettre au dessin, passion que j'avais délaissé depuis la rentrée, manque de temps libre. Et Ô quelle surprise! J'avais laissé mon poignet guider le crayon de papier... Enfin plutôt l'inverse. Je voulais voir ce que le crayon avait à me révéler. Au début, ce n'était que des traits dans tous les sens, je m'y étais perdue. Mais en regardant mon chef d'œuvre terminé, je n'eus plus aucuns doutes. Comment ne pas reconnaitre ce visage? Et pourquoi était-ce lui que j'avais dessiné? Il me fut totalement égal d'avoir une réponse que je connaissais déjà.


      « Maman, j'ai vraiment mal à la tête... »


    Si ma mère ne s'était pas tenue près de moi, elle n'aurait surement pas entendu ce que j'avais gémis. Elle posa une main fraiche sur mon front, ne montrant même pas une once d'intérêt envers sa fille qui était tout de même malade.

      « Va voir dans ma chambre, dans le tiroir de ma table de nuit il y a des cachets. Tu verras une boite jaune. Assez petite. »


    Je m'exécutai, sachant pertinemment que de toutes manières, elle ne le ferait pas à ma place. Je titubai comme une ivrogne jusqu'aux escaliers et dut m'y reprendre à plusieurs fois pour viser juste, bien poser mon pied sur la marche. La petite boite jaune était en effet soigneusement rangée dans le tiroir. Ce qui m'attira l'œil ne fut cependant pas la boite de cachets, mais la photo qui était à côté. Elle représentait trois personnes: une femme, un homme et un bébé qui n'était autre que moi. D'une main tremblante, je retournai la photo -mes parents avaient la bonne habitude de marquer les noms derrière les clichés. Benjamin, Lilly et Looe Paterson. Kézako? Je dévalai bruyamment les marches, oubliant au passage mal de tête et cachets de la boite jaune. Je fourrai la photo sous les nez de mes géniteurs, qui étaient à présents absorbés par une série niaise qui passait à la télévision.

      « Qui sont ces gens, sur la photo, avec moi? »

    Mes parents, Isabella et Noah, échangèrent un regard anxieux. A coup sur, ils me cachaient quelque chose. Puisqu'ils ne répondaient toujours pas, je regardai de nouveau la photo et voyaient effectivement une copie conforme de mon nez par
    rapport à celui de l'homme, et la même couleur d'yeux que la femme. J'étouffai un cri, puis les larmes commencèrent à rouler silencieusement sur mes joues. Alors, j'ignore comment je fis, mais deux minutes après, j'étais au téléphone.


      « Dwight? C'est Fleur. »


      ... alors autant partir.

    « Isabella, Noah,
    J'ai appris des choses dernièrement qui m'ont poussée à déménager. Ne vous en faites pas pour moi, je suis avec les Pearson, des gens extraordinaires. Ils m'emmènent en Grèce. Je vais étudier la littérature dans l'université de la ville, car l'Ivy League n'est finalement pas ce qu'il me faut. J'ai tout de même réussi à me perdre plus de trois fois dans cette université. Je suis désolée, car en partant à Hanover, je vous ai fait beaucoup de mal et je recommence. De plus, c'est très infantile car j'ai beaucoup insisté pour partir à Hanover, et vous l'aviez refusé. J'avais désobéi, et aujourd'hui je recommence encore. Je vous abandonne. J'en suis désolée, mais il faut que je prenne un peu l'air. J'essaierais aussi de retrouver la trace de mes parents biologiques. Si vous avez besoin de me dire quoi que ce soit, je n'ai pas l'intention de changer de portable, donc téléphonez.
    Avec tout mon amour, Fleur. »


    Je ne mis guère de temps à faire ma valise. En grande lâche, je partis un jour où Isabella et Noah travaillaient -car désormais dire "mes parents" n'aurait plus de sens. Je partais pour deux choses précisés, c'était surtout la première qui m'avait décidé de quitter Hanover et son université qu'était Darmouth. Je ne m'y sentais pas bien, et puis -deuxième raison-, Dwight déménageait. Me séparer de lui m'était désormais douloureux, et je lui avais plus ou moins fait comprendre. Ses parents lui et sa sœur avait prévu de s'installer à Londres. Il y avait une université -au nom tellement complexe que je n'avais retenu que le fait qu'elle était prestigieuse- dans laquelle moi, Dwight et sa sœur Alice étudieront, et le père des deux Pearson y travaillerait comme professeur. C'était d'ailleurs grâce à lui que j'avais trouvé ma voie, histoire de l'art. Je voulais, m'intéressant au cinéma et au dessin, devenir journaliste. Histoire était ce qui convenait le plus à mon futur métier, selon lui. Cependant, ayant testé l'année précédente, je connaissais l'échec. Cette fois, littérature me semblait plus appropriée. Sa femme, Jenna, était professeur elle aussi, mais au collège. Prof de français. Les parents Pearson étaient des gens charmants, et incroyablement riches, bien que l'argent ne soit guère un plaisir pour eux, c'était juste normal. Dwight avait choisi lui aussi littérature, pour d'autres raisons que j'ignore car il ne savait pas encore trop vers quel métier se diriger, et Alice la psychologie. J'avais moi-même pris psycho en option, et je ne fus pas déçue tellement cette matière se révéla intéressante. Dès que j'avais un temps libre, Alice insistait pour qu'on aille faire les boutiques -chose qui m'avait toujours rebutée. J'avais accepté que l'on fasse ça un après-midi par mois, ce qui était amplement suffisant, voire trop. Je préférais largement dessiner, chose qui restait éternellement ma passion. Alice respectait tout de même ça; ma solitude. Elle avait compris, du haut de ses un mètre cinquante cinq à dix-huit ans pourtant, qu'elle ne pourrait jamais me retirer ça. Elle savait que beaucoup de choses dans ma vie n'avaient pas marché dans mon sens, et n'insistait jamais trop sur un point, connaissant mon tempérament souvent susceptible. Mais sur le shopping, elle en avait tellement parlé que j'avais fini par céder. A l'université, c'était une sorte de train-train habituel. Boulot, devoirs, dodo. Auxquels s'ajoutait ma passion commune avec Dwight du dessin.


    C'était un vendredi soir, je m'en souviens. Il y avait un bal dans la ville, Alice était toute excitée. D'abord parce qu'elle adorait danser, et ensuite parce qu'elle pourrait mettre une belle robe et épater toute l'assistance par la même occasion. C'était elle qui me l'avait appris -naturellement, je ne suis pas de ces gens comme Alice à être au courant de tout. Elle m'avait promis que nous irions faire les boutiques le samedi suivant pour me trouver une jolie tenue, je l'en avais dissuadée. Car si elle avait danser, pas moi. Et puis je n'avais absolument pas envie de mettre une "jolie robe" pour que les garçons se rincent l'œil ou je ne sais quoi de malpoli.

      « Je n'irais pas, Alice », avais-je déclaré solennellement.

    Vaincue, elle avait marmonné quelque chose d'incompréhensible dans sa barbe, puis son père l'avait priée d'aller mettre le couvert et elle avait laissé tomber. C'était sa réaction normale quand je lui refusais gentiment quelque chose lié aux vêtements. Je la connaissais: demain matin elle aurait oublié. Ce fut la réaction de Dwight qui me laissa surprise.

      « Pourquoi tu ne veux pas aller au bal, la semaine prochaine? », m'avait-il demandé de sa voix aux accents anglais, le soir avant d'aller me coucher.
      « Je n'aime pas danser... Enfin je ne sais pas danser », avais-je marmonné, vaguement surprise par sa question, en évitant soigneusement son regard -cela se serait produit que je me serais certainement évanouie.
      « Et si je t'avais invitée? », proposa-t-il l'air de rien.

    J'avais failli m'étouffer, une réaction rare chez moi, d'habitude si calme et confiante. J'avais haussé les épaules comme si sa proposition ne me faisait rien. En réalité, j'étais flattée, heureuse, excitée, rougissante. Quand je levai les yeux, il était tout près de moi. Sa façon de se rapprocher silencieusement des gens pour les surprendre m'agaçait.

      « Tu es désormais ma cavalière », m'avait-il chuchoté à l'oreille, et son haleine chatouilla l'intérieur de cette dernière.

    Alors, il avait pris ma main et sa façon de me la tenir était une promesse: celle de ne plus lâcher ma main. Jamais.

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MessageSujet: Re: « hypnotic hypnotic ; fleur (done)   « hypnotic hypnotic ; fleur (done) EmptySam 28 Fév - 16:18

    Fiche terminée =)
    Je voulais juste demander une faveur aux admins: est-ce que vous pouvez mettre des majuscules à mon pseudo s'il vous plait? Je suis carrément pas à l'aise avec le clavier de l'ordi (je suis pas chez moi) et j'ai pas appuyé sur les bonnes touches au bon moment enfin bref, j'ai foiré >.<
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Zelda Ary Lapièr
LaidbackAdmin

Letitbe

Zelda Ary Lapièr


Nombre de messages : 302
chanson du moment : « No Sign of Life » •• Ok Go

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MessageSujet: Re: « hypnotic hypnotic ; fleur (done)   « hypnotic hypnotic ; fleur (done) EmptySam 28 Fév - 17:51

    Tout d'abord, merci de ton inscription et bienvenue sur le forum!
    Ensuite, j'ai modifié ton pseudo, comme tu l'as demandé
    et, finalement, je valide ta fiche qui est magnifiquement rédigée! « hypnotic hypnotic ; fleur (done) 463325
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MessageSujet: Re: « hypnotic hypnotic ; fleur (done)   « hypnotic hypnotic ; fleur (done) Empty

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