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 On joue franc jeu ? [ R. ]

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Lainey A. Koerner
FamousAdmin

Butterflyflyaway

Lainey A. Koerner


this is my love : Letting you go was the hardest thing I ever had to do.
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chanson du moment : Never say never - The fray

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MessageSujet: On joue franc jeu ? [ R. ]   On joue franc jeu ? [ R. ] EmptyMer 4 Mar - 19:50

    Enfin une petite soirée tranquille pour moi. Depuis que j’étais arrivée en Grèce, il était rare que j’ai une soirée de libre, j’étais toujours au bar ou ma sœur voulait toujours me sortir ou m’entraîner avec elle dans son histoire de théâtre. Durant la journée je m’étais amusé à me pomponner, faire les boutiques, prendre soin de moi tout simplement. J’aimais mes petites journées privé même si malheureusement, je n’en avais plus très souvent. En entrant de le centre commercial, je vis une boutique de vêtements pour enfant et je pensa tout de suite à Mathis et Andries. Je les avais connus peu de temps après mon arrivée en Grèce. Il était le père adoptif de mon fils, et je me faisais passer pour une autre lorsque j’étais avec lui. Je ne voulais pas qu’il pense que je voulais lui voler Mathis, ou quoi que ce soit d’autre, alors j’agissais comme une bonne amie, même si en faite j’étais la mère de son fils. Je sortis donc mon téléphone de mon sac à main et composa le numéro d’Andries. « Hey, c’était pour savoir si vin rouge et pâtes te tentaient ce soir? » En ayant une réponse positive, je ne pu m’empêcher de sourire et de raccrocher par la suite pour aller acheter ce que nous aurions de besoin.

    Vers les cinq heures du soir, je fis mon apparition devant sa maison, prenant soin de cogner à la porte, et de voir Mathis venir m’ouvrir. Je lui donna un gros câlin avant d’aller embrasser sur les deux joues son père. Andries était quelqu’un de génial, un fabuleux photographe et plus que tout, un excellent père. Pendant qu’il alla déboucher la bouteille de vin, je me mis à regarder toutes les photos sur son mur, comme je faisais à chaque fois, espérant en trouver une nouvelle. Il y en avait plein de Mathis, des photos de la nature. Et une qu’il avait prise de Mathis et moi. Je me tourna vers lui en prenant mon verre de vin qu’il m’offrait et lui souria avant de prendre la parole. « J’ai le droit à une petite place sur le fameux mur de photo? » Portant une gorgée de vin à mes lèvres, j’attendais qu’il me réponde, mais je ne pouvais jamais tenir en place bien longtemps, alors je me proposa pour commencer les pâtes, commençant par faire bouillir l’eau, sinon on irait pas très loin pour souper!

    Une fois les pâtes prêtes, on appela Mathis pour venir manger, le petit était dans sa phase de macaroni, alors si on lui servait d’autres pâtes, il refusait de manger et il boudait. J’avais un peu l’habitude vivant avec la fille de Cléo, et surtout, ce côté de caractère, il le tenait de moi. Quand je voulais quelque chose, je le voulais ça et rien d’autre. Simplement, il ne savait pas que j’étais sa mère, et non pas seulement l’amie de son papa. Même son père ne savait pas qui j’étais réellement. Il croyait que je voulais simplement qu’il m’apprenne à faire de belles photos alors que depuis le temps qu’on se connaît, nous n’avons passé peu de temps à me montrer comment photographier. Disons que moi c’est l’écriture qui m’intéresse et non pas la photographie, même si j’aime bien être devant l’objectif. Quand on posait pour Andries, il était tellement gentil et adorable qu’on ne pouvait se sentir autrement que bien. Il nous mettait parfaitement à l’aise, de ce que j’avais entendu des quelques mannequins qu’il avait photographié, car ce n’était pas qu’elle qu’il prenait en photos comme d’autres photographes reconnus.

    Une fois le souper terminé, nous avions joués à des jeux de société avec le petit, espérant qu’il réussisse à s’endormir car sinon nous allions devoir passer toute la soirée à l’épuiser pour qu’il finisse par s’endormir dans les bras de son père. C’était mignon à voir quand même, mais pour une fois nous avions réussit. Pendant qu’il était partit coucher le petit dans son lit, moi je l’attendais, regardant cadre, meuble, tout ce que je pouvais trouver d’intéressant à regarder. Je fouillais un peu si vous voyez, mais sans que cela paraisse. J’aimais voir ce que les gens possédaient, comme si cela leur en dirait plus sur moi. En le voyant revenir, je retourna m’asseoir sur le canapé, verre de vin à la main, ce n’est que mon deuxième pour ceux qui aurait tendance à croire que je serais alcoolique^^


    « Il est quelque chose ce petit … Tu m’as jamais parlé de sa mère, est-elle morte? »

    Il ne savait pas que je savais que Mathis était adopté, et même à ça, il ne m’avait jamais parlé de sa femme, plutôt de son ex-femme. J’avais vu quelques photos d’elle, une seule en faite, et c’était dans un dossier qu’il gardait caché, je l’ai dis que je fouillais alors faut pas m’en vouloir. Cependant, je dois avouer que ce n’était pas brillant de ma part de tout vouloir savoir, cela ne me concernait absolument pas.

    « Désolée si je rentre dans un sujet sensible dont tu ne veux pas parler. »


    HJ; c'est pas fameux je sais ^^ et sinon je l'ai fait à ma maison parce que j'ai vu que tu n'en avais pas xD
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MessageSujet: Re: On joue franc jeu ? [ R. ]   On joue franc jeu ? [ R. ] EmptyMer 4 Mar - 21:27

Pour une fois, mon Blackberry ne s’était pas mis à vibrer sur le coin de ma table de nuit pour ma rappeler que je devais me lever une heure plus tôt pour préparer tous mes accessoires de photographie. Je n’avais aucun rendez-vous d’inscrit à mon agenda pour la journée. Je pourrais me prélasser sur mon divan, aller marcher à la plage, faire un tour dans les vieux quartiers de la ville… profiter du soleil grec! Avant ça, je devais aller mener Mathis à la maternelle, comme me l’a rappelé la sonnerie de son réveille-matin en forme de bagnole à 8 heures du matin. Sonnerie, si on peut appeler ça une sonnerie. C’est plutôt la chanson thème du film « les bagnoles » qui le réveillait à chaque matin. À la longue, je vous avouerai que cette mélodie enfantine devenait quelque peu énervante, surtout qu’il refusait de l’éteindre avant qu’elle ait eu le temps de jouer deux fois! Ce qu’on peu en endurer des choses pour faire plaisir au gens qu’on aime… Rappelez-moi tout de même de lui acheter un nouveau réveille-matin pour son sixième anniversaire!

C’est donc au son d’une chanson de Disney que nous nous sommes habillés avant de descendre à la cuisine. J’étais toujours prêt à descendre avant lui, Mathis n’était pas encore très rapide, mais au moins il savait tout faire par lui-même… ou presque! Parce que, une fois arrivé à la cuisine, il arrivait souvent que je remarquais son t-shirt mis à l’envers ou ses lacets mal noués. Je n’avais qu’à lui adresser un petit sourire pour qu’il s’en aperçoive lui aussi. Il avait le sens de l’autodérision alors il riait de son look matinal avec moi.

J’avais donc déposé Mathis à la maternelle avant de me garer près de la route De La Mer. Toujours armé de mon appareil photo, je suis descendu de ma jeep… Oui je sais, un grand photographe vivant dans une villa splendide peut certainement avoir mieux qu’une jeep. Que voulez-vous, j’adore cette jeep! Avec ça au moins je peux aller partout, ce n’est pas le cas avec une Ferrari de l’année. Bref! Je ne m’éterniserai pas sur ce sujet. De toute façon, la sonnerie de mon Blackberry aurait interrompue notre argumentation interminable.

L’afficheur indiquait « Appel d’Americus ». Ignorer un appel de cette dernière ne me serait jamais venu à l’esprit. J’ai donc appuyé sur le bouton vert avant de porter le cellulaire à mon oreille. Ses appels ne sont jamais bien long, je crois que, comme moi, elle préfère les discussions face à face. Non, mais avouez! Il n’y a rien de pire que de ne pas être en mesure de regarder la personne qui vous parle droit dans les yeux. Sans ça, comment voulez-vous savoir comment elle se sent ou si elle est sincère? Le téléphone et l’internet, c’est seulement bon pour les relations à distances (qui ne fonctionnent jamais pour la raison mentionnée ci-haut) et pour fixer des rendez-vous! Dans notre cas, c’était la seconde option.

C’est Mathis qui allait être content d’apprendre que la jolie brunette venait souper à la maison ce soir! Après avoir rempli mon appareil de photo, je suis allé le chercher à l’école. Y avait-il quelque chose de plus mignon que de voir ce gamin courir vers vous avec son sac qui faisait la moitié de sa hauteur sur les épaules? Oui! Son excitation lorsque vous lui apprenez que sa préférée vient vous rendre visite le soir même. À partir du moment où il le sait, ne pensez même pas le convaincre de se calmer!

Et c’est encore pire lorsqu’il entend enfin le son d’un poing qui se frappe contre la porte d’entré. Vous n’auriez jamais cru qu’avec de si petites jambes il pouvait courir aussi vite! Je l’ai suivie en marchant, sachant très bien que je perdrai la course de toute façon. Malgré la bouteille de vin qu’elle a dans les mains, Mathis lui saute au cou avec ce sourire craquant au bout des lèvres, je ne peux m’empêcher d’afficher le même sourire devant cette scène. Cependant, je dois me méfier. Une femme qui cache son identité représente rarement quelqu’un qui n’a rien à se reprocher. Je lui donne deux bisous, un sur chaque joue, et je pars nous verser un coupe de vin, la laissant seule avec Mathis au salon.

Seul à la cuisine, je nous sers du vin en me disant que ce soir était le bon. Je devais connaître ses réelles intentions vis-à-vis Mathis. Elle l’ignorait, mais je savais exactement qui elle était. Oui, au début, je ne l’avais pas replacé, mais l’évidence m’était sautée au visage le jour où je lui ai présenté Mathis. Il est vrai que jusqu’à aujourd’hui elle n’avait rien fait de mal… mais pourquoi me cachait-elle son identité alors?

Avec Mathis à nos côtés, le reste de la soirée a passé très vite. Ce gamin ne tient pas en place et a toujours envie de jouer, les temps mort sont extrêmement rares! Ce soir fût pourtant légèrement différent. Mathis ne s’est pas endormi sur mes genoux, il a simplement demandé à aller se coucher, sans même supplier Americus de venir le border. Je suis monté avec lui pour lui souhaiter une bonne nuit avant de poser un bisou sur son front. Chaque fois qu’on recevait quelqu’un c’était pareil, Mathis était épuisé à la fin de la soirée et s’endormait d’un seul coup.

Lorsque je suis redescendu, près à poser la question cruciale, Lainey, Americus, ou appelez-la comme vous le voulez, était assise sur le canapé. J’ai pris la coupe que j’avais laissé sur le vaisselier et je l’ai rejoins. Puis, je ne sais pas si elle m’avait senti venir, mais c’est elle qui aborda le sujet de la mère de Mathis. Je l’ai regardé un bon moment sans trop savoir comment lui répondre. Puis, j’ai bu ce qui restait de ma coupe de vin (ce qui veut dire; le fond de ma coupe…). C’était le moment, non?


« Non, en fait je voulais justement t’en parler. »
À ce moment, elle aurait du se rendre compte que ce que j’allais dire n’avait pas grand-chose à voir avec mon ex-femme. Non, pourquoi aurais-je voulu lui parler de mon ex-femme après tout? Lainey n’était pas idiote, je crois qu’elle pouvait déjà se douter, dut au regard que j’avais, que je n’étais pas aussi ignorant qu’elle le croyait.

« Tu vois Lainey, … C’est bien ça, Lainey? »

J’ai marqué une courte pause à ce moment. Je n’attendais aucune réponse précise, j’imaginais le choc que ça pouvait causer. J’ai seulement marqué une pause pour tenter de percevoir quelque chose… Essayer de voir si elle avait peur de la suite, si elle s’en voulait d’avoir lancé le sujet, est-ce qu’elle était surprise que je l’aie démasqué?

« Je ne crois pas que la mère de Mathis soit morte. Si elle l’était tu ne serais pas devant moi, pas vrai? »

Je profitais de son moment de choc pour enchaîner quelques questions. Je ne me serais jamais cru capable de bombarder quelqu’un à ce point, mais j’avais besoin de réponse de puis si longtemps que toute les questions se bousculaient… Tellement que j’avais peur de la faire fuir. J’avais beau dire que je devais me méfier d’elle, Lainey restait l’une des personnes les plus importantes dans ma vie. Grâce à elle je souriais plus souvent, Mathis ne paraissait jamais plus heureux que les jours où il la voyait…

« Tu veux le reprendre? Rattraper le temps perdu? T’as l’intention de lui dire qui tu es? T’as aucune idée de ce qu’il a vécu! Qu’est-ce que t’attend de lui, de nous? »
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Lainey A. Koerner
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Lainey A. Koerner


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MessageSujet: Re: On joue franc jeu ? [ R. ]   On joue franc jeu ? [ R. ] EmptyMer 4 Mar - 22:43

    En plaçant Mathis en adoption, mon choix avait été dur à faire mais je l’avais fait car j’avais peur d’être une mauvaise mère. J’avais peur qu’en le regardant grandir, je vois le visage de son père. Qui est en fait mon agresseur. Je pensais que je ne regretterais jamais ce geste, mais si je vous disais que jamais je n’ai regretté, je vous mentirais. Je pensais tous les jours à ce petit enfant qui vivait une vie dont je ne ferais jamais partit. Avec les années j’ai finalement fini par m’y habituer, mais en arrivant en Grèce et sachant qu’il habitait ici, tout à changer. Je voulais le voir, tout simplement … le voir. C’était tout ce que je voulais, et si c’était un crime, alors je voulais commettre un crime. Voir son sourire, c’était magique. Je venais d’arriver chez lui et il me sautait déjà dans les bras, depuis que je le connaissais, je ne l’avais jamais vu fâché contre moi, contre son père oui, contre des serveuses dans un restaurant, mais jamais contre moi. Je ne lui laissais jamais la chance, disons que quand je voulais empêcher quelqu’un d’être frustrer, je savais comment m’y prendre, et même si je ne voyais rarement des enfants, je pouvais me débrouiller quand même.


    La soirée avait passé rapidement, le souper, pas très bon, mais bon c’est quand même moi qui l’ait fait alors il ne fallait pas s’attendre à un repas cinq étoiles, je suis meilleure quand il s’agit de pizza. Je sais les meilleurs numéros pour la commander ici en Grèce. Il est même possible d’en avoir une sans poisson, double pepperroni et fromage. Je ne suis pas une Américaine pour rien quand même! Nous étions en train de regarder à nouveau le film « Les bagnoles» quand Mathis commença à s’endormir et décida tout bonnement de monter à sa chambre pour dormir. Comme s’il avait sentit que la conversation serait très intéressante et qu’il était mieux pour lui qu’il ne soit pas présent pour voir ou entendre tout ceci. Pendant que j’attendais qu’Andries redescende, une partie de moi voulait lui dire qui j’étais. Il méritait de le savoir, après tout ce qu’il avait vécu, il n’avait pas besoin de me voir arrivée et de lui mentir pendant des années. Il était mieux que je lui dise maintenant avant qu’aucun de nous ne commence réellement à s’attacher. Simplement, ce n’était pas aussi facile que cela. Lui dire la vérité, serait avouer que j’en avais assez de les voir et ça, c’était complètement faux. J’aimais passer du temps avec eux, voir à quel point ils étaient heureux ensemble, ils me rappelaient comment j’étais avec mon père, et je souhaitais que cette relation continue entre eux. Peut-être que ce petit fils ne sera pas un briseur de cœur plus tard. Il tiendrait peut-être cela de son père adoptif. Du moins, je l’espérais énormément

    . Lorsqu’il revient s’asseoir près de moi, je ne pu m’empêcher de parler, et si je n’aurais pas dit ces quelques mots, jamais la situation n’aurait tourné contre moi. Comme on dit ; on récolte ce que l’on sème. Et c’était tout simplement ça qui m’arrivait. Quand il m’appela par mon prénom qui est Lainey et non Americus, je fus surprise, mais en même temps soulagée. J’étais une mauvaise menteuse et ce depuis toujours. Par contre, s’il savait mon nom, il savait qui j’étais et ce n’était jamais bon signe dans ce genre de discutions.
    « Oui c’est bien Lainey, mon deuxième prénom est Americus … » Autant jouer franc jeu, à quoi ça me servirait de vouloir m’enfuir, si ce n’est de prouver que je suis mal à l’aise dans ce genre de conversations et que je préférais être ailleurs plutôt que d’être ici. Il méritait de savoir pourquoi j’avais fait ce que je considérais que j’avais besoin de faire. Puis il mentionna qu’il ne croyait pas que la mère de Mathis était morte car sinon je ne serais pas là, ce soir, devant lui à boire un deuxième verre de vin rouge, et à ce moment, j’aurais préféré avoir bu beaucoup plus pour ne plus être capable de me souvenir du reste de la conversation dès demain matin. Cependant, je me devais d’être présente, d’avoir toute ma tête et de rester calme face à la situation au lieu de m’emporter comme j’étais très reconnue pour le faire. « J’imagine, je ne suis pas un mort-vivant à ce que je sache.» Essayer de faire une blague pas drôle, sérieusement tout ce que tu as trouvé Lainey? Pas fort quand même. Je souriais, un sourire mal à l’aise. Je n’étais pas bien dans cette situation, j’avais l’impression d’être la méchante sorcière de l’histoire, celle qui veut gâcher la vie du couple dans le conte de fée, et bien entendu le couple ici est un couple parent-enfant. Si seulement il savait pourquoi j’avais fait toute cette stupidité, et bien il venait sûrement de lire dans mes pensés puisqu’il me posa la question. Il me demandait si je voulais le reprendre ou encore rattraper le temps perdu. Il voulait savoir ce que j’attendais d’eux à vrai dire. Serait-il capable de me comprendre si je lui expliquais …

    « Tu comprendrais peut-être pas … » Ma vie n’avait jamais été facile, et j’avais beau être douée avec les mots, quand je me retrouvais dans une situation où, même ma tête n’arrivait plus à déchiffrer les mots mélangés, je n’arrivais jamais à grand-chose. « Je ne veux pas le reprendre, il est très heureux avec toi et c’est ce que je voulais m’assurer. Je voulais être sûre qu’il soit heureux dans sa famille.» C’était un des points, je voulais savoir qu’il aurait une belle famille qui l’aimerait toujours pour ce qu’il était. Qu’il ne soit pas malheureux, qu’il ait de l’argent ou non m’importait, l’amour était plus important à mes yeux, et de ce côté, il avait été choyé. Il avait les deux, l’argent mais aussi beaucoup d’amour de la part de son père. Cela se voyait rien qu’en le regardant. Ces deux là étaient durs à séparer! « Je veux pas qu’il sache qui je suis. Si j’ai prétendu être quelqu’un d’autre s’était pour que tu ne penses pas que je veuille le reprendre. Je voulais juste voir à quoi il ressemblait, si … s’il avait quelques uns de mes traits ou bien ceux de son … » Je ne pouvais finir cette phrase, mais il devait comprendre que j’en avais pas la capacité. Il ne savait rien de ma vie, mais j’en savais beaucoup sur la sienne. Je m’étais quand même renseigner avant de venir le voir. « Je ne veux pas qu’il sache qui je suis, il a une famille et c’est toi. Moi je suis simplement celle qui l’a porté et qui l’a abandonné. Je préfère qu’il me voit comme une amie, enfin … si tu veux encore que je le vois.» Peu importe ce qu’il déciderait, j’allais respecter sa décision. S’il ne voulait plus que je le vois, je partirais et me tiendrait loin de lui et du petit.
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