Evidence Armantas ••• Fantasy

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« It's all about defining myself. »

Un enfant sans père est semblable à une maison sans toiture.

« Oh non ! C’est pas vrai … Evidence Amanda Armantas, aurais-tu l’amabilité jeune fille de me joindre immédiatement dans le salon »

Saleté d’enfant, du moins c’est sans doute ce qu’avait pensé madame Armantas en débarquant chez elle et en voyant le joli dessin sur le mur que ces chers et tendres enfants avaient fait. Evi savait très bien que mieux valait ne pas se montrer lorsqu’on utilisait son prénom entier. Généralement s’était pour la gronder. Le petit châtain, s’était caché avec son jeune frère sous le lit de leur mère, pourtant cette dernière ne tarda pas à trouver la cachette de ses enfants. Les tirant chacun d’un pied comme de vulgaire sac à patate. Elle ne semblait pas si fâchée que ça, en même temps elle avait pris l’habitude que son sublime quatre pièces soit réduit au stade de feuille de papier. Elle avait pourtant caché et confisqué tout les crayons, feutres et peintures qui pouvaient devenir de véritable arme de crime. Mais ces vilains garnements trouvaient toujours un moyen de décorer leur charmante demeure. Evidence se débattait de toutes ses forces contre sa mère,

« Non maman ! s’il te plait, arrête. C’est lui qui a eu l’idée », avait elle dit pour se débarrasser des chatouilles de sa mère. C’était sans doute le pire des châtiments que celui de se faire chatouiller sans arriver à repousser la personne. Des rires hystériques avaient envahit la pièce, puisque le petit Andy aussi avait rejoint sa sœur. Une fois la pseudo-punition finit, la mère mexicaine s’était levé souriante comme à sa grande habitude, fière également des deux bouts de choux qu’elle avait mis au monde. Evidence avait également finit par se redresser tandis que le futur Apollon s’amusait encore à faire des pirouettes sur le lit. Evidence avait également adopté une expression plus sérieuse en regardant sa mère. Elle avait d’un ton plus grave malgré sa voix très aigu d’enfant de 7 ans demandée :

« Dis Maman, pourquoi papa il rentre plus à la maison ? Il sait que c’est bientôt mon anniversaire ? »

Sa mère avait encore détourné le regard, et pourtant cette fois ci, elle l’avait reposé sur celui de ces deux charmants chenapans qui s’étaient mis tout deux à la contempler. Andy avait d’ailleurs l’air plus intrigué par cette non-réponse que sa sœur ainée de 2 ans. Quant à Stacy, elle avait tout bonnement sentit ses yeux se remplir de larmes sans arrivé à les arrêter. Elle caressa la joue de sa fille, avant de dire :

« Il ne reviendra pas. »

Sur ces mots, elle quitta la pièce aussi vite qu’elle y était rentrée. Elle ne voulait pas avoir à faire aux questions de ses enfants, ni même devoir leur expliqué qu’elle était en effort de divorce, et que leur père ne risquait plus de revenir chez eux.

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Si les gens ne font plus d'enfants, c'est qu'ils ne veulent plus d'adolescents.

« Je t’interdis de fouiller dans mon tiroir ! Espéce de parasite. »
« Et ben tiens, c’est toi qui va m’en empecher mademoiselle tête de grenouille ? »
« Au moins, j’ai un avantage sur toi, CRAPAUD »
« Tu fais pitié ! »

Les cris fusaient dans la charmante demeure des Armantas, tellement qu’on n’avait même pas entendu la sonnette retentir. Evidence reprochait à son jeune frère d’avoir fouillé dans ses affaires pour je ne sais qu’elle raison. On avait connu des disputes bien plus violente entre les deux adolescents, et la pauvre Stacy au milieux de ces deux là ne trouvait nul ressource que de se mettre également à crier. Il arrivait même que prise de colère (de son tempérament méditerranéen) la jolie châtain envoyait des objets sur son frère. Une fois, elle avait même envoyé sur ce dernier le vase préféré de leur mère ce qui lui avait couté une semaine de privation de sortie. La misère lorsqu’on s’appelle Evidence Amanda Armantas. La châtain n’avait bien évidemment pas supporté la dernière phrase de son frère, qui l’avait mis en règne. Elle ne faisait pas pitié, s’était faux. Non mais… Pourtant toujours de son flegmatisme extraordinaire, le jeune homme avait regardé sa sœur avec mépris avant de lui dire :

« Ta gueule, je crois qu’on a sonné à la porte. »

Jetant un coup d’œil par la fenêtre, elle remarqua la silhouette de Dan. Dan s’était le voisin d’à côté dont Evi était folle amoureuse. Il faut avouer que rare était les jeune filles qui lui résistaient. Sautillant sur place, la châtain regarda son frère.

« S’il te plait, ouvre lui la porte, il ne faut pas qu’il me voit dans cet état, que va-t-il penser de moi. Mon dieu, vite cours ! »

Poussé jusqu’au escalier, il n’eut même pas le temps de réagir. Il faut dire, qu’Evi était imprésentable, les cheveux en bataille, avec un foutu masque vert sur la peau qui lui donnait des airs de sorciére. Elle garda l’oreille tendu, lorsque son frère ouvrit la porte. Après s’être serré la pince comme le font tout les garçons, et parlait rapidement du match de football de la veil, le beau garçon avait demandé si elle n’était pas là. Sans doute par politesse, puisqu’avec tout le bruit qu’elle avait fait tantot tout le quartier était au courant qu’elle était belle et bien chez elle.

« Ah, si elle est en haut. Mais avec la tête qu’elle a, je te déconseille d’aller la voir, même moi qui suit son frère j’ai bien peur de faire des cauchemars ce soir… »

Il avait osé ce garnement, elle avait laissé échapper un ronronnement, tout en écoutant encore ce qu’il se disait sur elle. Oh il était donc venu pour lui proposer de l’accompagné au bal des finissant. L’oreille trop tendu, et la discrétion n’étant pas son fort, elle laissa échapper un cri de joie. Ce lui couta des rires moqueurs provenant du salon. Il avait cela dit, quitter les lieux pour cause de voiture à laver. Si elle l’aurait su, elle le lui aurait lavé elle cette fichue voiture.
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« Levons un verre, pour ma petite Carley, du haut de ces trois pommes et demi, elle nous annonce qu’elle va se marier *Gloup*, donc messieurs pas touche à ma meilleure cop*gloup* -ine, cela dit si vous voulez *gloup*, moi je ne vais pas me marier donc *gloup* Aie lâche moi Maylisse j’ai *gloup* pas fini de parler… »

Comme à sa grande habitude, Evidence était la première à être ivre avant même que la soirée d’enterrement de jeune fille de sa meilleure amie n’ait commencé. Il faut dire que pour impressionner ces messieurs, la jolie châtain était prête à tout pour se faire remarquer. Pour la peine, elle allait rater le déshabillement des garçons qu’ils avaient payé pour cette spéciale soirée. Et dire, qu’elle avait tout prévu pour. Son frère allait venir passer pour la prendre, étant donné qu’elle ne pouvait plus tenir debout. Une fois la voiture de son frangin arrivé, la belle ne trouva rien de mieux que de s’accrocher à Carley en pleurant (l’effet de l’alcool peut être dangereux, consommé avec modération).

« Non, s’il te plait Carley, ne me laisse pas partir avec lui. Je t’en supplie. »

Pitoyable comme scène, et si elle avait réussi à rester jusqu’à la fin, le lendemain s’était son crâne qui en payait les conséquences. C’est d’ailleurs au coté de je ne sais qui que la châtain se réveilla. Un homme ayant sans doute la trentaine, beau, brun et qui ronflait comme une voiture. Elle s’était ce jour là lever sur la pointe des pieds, et comme tout bon détective qui se respecte elle s’amusa à fouiller dans le portefeuille de ce dernier. Comme personne n’est saint, elle lui taxa un billet de 20, avant de jeter un coup d’œil à sa carte d’identité. Un touriste encore une fois, qui apparemment faisait partie de la troupe de joueur de basket qui la veille se trouvait dans la même boîte qu’eux. Sur ce, elle enfila ses vêtements avant de rentrer chez elle avant de n’avoir à faire à ses questionnement.

[…]

« Hey, mais je vous reconnais vous ! », son parfait anglais laissait entendre qu’il était américain, elle se retourna avant de voir que ce n’était autre que le pingouin avec lequel elle avait couché le soir de l’enterrement de jeune fille de sa meilleure amie. De mauvaise foi, mais également par le peu d’enthousiasme qu’elle avait de reprendre contact avec les hommes qui passaient par les mêmes couettes qu’elle. Elle esquissa un sourire avant de rétorquer :
« Oh, non, je pense que vous faites erreurs. »
Pourtant ce dernier semblait insister, pendant un certain moment, il la dévisagea, une fois dans le bus il finit par se rappeler d’elle : « Mais si, c’est vous, culo*** », avant même qu’il ne finisse sa phrase, la châtain lui avait mis sa main sur la bouche. Il allait tout dévoiler à haute voix dans un bus, quel idiot. Elle toisa donc du regard, avant de lui dire à voix basse :
« Rajoutez un mot, et je vous fait regretter d’avoir mis les pieds dans le même bus que moi. »
Une menace qui eux pour effet le contraire de ce qu’elle voulait qu’il se produise. Au lieu de se taire, il pris cette menace pour un défi, en dévoilant à haute voix la couleur et tout ce qui s’était passé entre eux, lors de cette foutu soirée.
Depuis, et bien la jolie mexico-grecque ne boit plus. Non je plaisante, à vrai dire il n’y a pas de morale dans cette histoire puisqu’elle n’y a tiré aucune leçon. Sauf celle que le touriste est retourné chez lui.




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