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 Visages familiers dans une foule d'inconnus [Charlie&Lainey]

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2 participants
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Charles E. Tucker

Charles E. Tucker


Nombre de messages : 34
âge : 25 ans
chanson du moment : Right Round

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MessageSujet: Visages familiers dans une foule d'inconnus [Charlie&Lainey]   Visages familiers dans une foule d'inconnus [Charlie&Lainey] EmptySam 28 Mar - 11:40

    Je n’ai pas trouvé l’amour, mais j’y crois. Tous ces gens heureux qui m’entour, qui se ballade main dans la main, yeux dans les yeux. Tous ceux qui vivent le grand amour me prouvent qu’il existe et qu’il est beau. J’ai peur de vous parler de ce bonheur à haute voix. Imaginez que les dieux se rendent compte de l’incroyable cadeau qu’ils leur ont offert et qu’ils veuillent le reprendre. Ce serait terrible. On a tous besoin d’eux, tous besoin de les voir si heureux. Sans eux, nous n’aurions rien pour nous donner l’espoir de trouver le même bonheur.

    Voilà ce que racontait la chanson que je venais tout juste de terminer. Sur des accords très simples, une douce mélodie, une voix presque murmurée… Le public de ce soir avait semblé apprécier, le public féminin en particulier. Les gars avaient l’habitude de préférer les chansons plus rythmé, celles dont les paroles étaient moins recherchées, celles qui étaient plus humoristiques que dramatiques! Pour faire plaisir à tout le monde, je me devais d’enchaîner avec cette chanson qui était une compilation de mes rendez-vous ratés. Au départ, elle était censée être triste, mais un ami m’avait convaincu de rire de mes malheurs plutôt que de m’apitoyer sur mon sort. Il avait eu raison d’insister car, non seulement ça m’avait fait du bien, mais en plus c’était un succès immédiat!

    La foule ne semblait pas avoir changé d’avis sur la chanson. Les sourire, les rires discrets… des indices qu’ils appréciaient. Hommes comme femmes, tout le monde avait le regard rivé vers moi, ma guitare et mon sourire contagieux. Au dernier refrain, j’ai même cru voir quelques lèvres bouger au rythme des paroles. Ça me donnait envie de rester là, de chanter encore, de profiter de ce moment où tout était parfait… mais le gérant au fond de la pièce me faisait signe qu’il était tant de mettre fin au spectacle.

    Voyez, ce soir, c’était la finale de basket d’un tournois que je n’ai pas vraiment suivit et c’était en partie la raison pour laquelle tout ces gens étaient rassemblés. Si le gérant ne m’avait pas montré sa montre impatiemment, je crois que je m’apprêtais à oublier le basket et à croire qu’ils étaient tous là pour moi. Quand j’eu salué la foule, une dizaine de personnes sont parties… pas plus que dix. Bon, je suppose que c’est déjà ça! Dix personnes étaient venues spécialement pour me voir. Je crois que pour quelqu’un qui vient d’arriver en ville ce n’est pas mal!

    Quand l’éclairage a quitté mon visage, c’est un autre visage qui s’est éclairé, le sien… Le visage que mon crayon avait quelques fois dessiné sur une feuille de papier. Son visage délicat, ses yeux noisette, ses cheveux brun touchés de rouge, son petit nez, son sourire captivant et ses petites fossettes si craquantes! Je suis sorti de scène, le regard fixé sur elle, j’ai même failli tomber en descendant, une chance qu’il n’y avait que deux marches!

    Le gérant est venu me voir immédiatement. Pas pour s’assurer que j’allais bien, pour me dire que j’aurais du terminer plus tôt, il avait manqué les premières phrases du commentateur… Je ne l’écoutais pas vraiment. J’ai tenté de sourire à la jeune femme du Tennessee lorsque sa tête s’est tournée dans ma direction. Se souvenait-elle m’avoir déjà vu? C’était probable, mais je ne comptais tout de même pas trop là-dessus… on ne s’était jamais vraiment parlé.

    Lorsque le gérant s’est mis à fixer son écran géant, je me suis approché d’elle. Avec les années, j’avais acquis un peu plus d’assurance pour aller vers les gens. Je ne savais pas si elle était venue seule, si elle attendait quelqu’un, si elle était venu avec quelqu’un mais qu’elle finissait la soirée seule… Après le spectacle, je récupérais normalement mon métier de serveur pour quelques heures avant de rentrer chez-moi alors ça me donnait la tâche facile pour débuter une conversation.


    « Est-ce que je peux vous offrir un verre? »

    Je le demandais en tant que serveur ou en tant qu’homme intéressé? Je n’avais pas d’uniforme après tout, pas même un crayon et un calepin pour prendre une commande. En fait, pour répondre à la question, je suppose qu’il y avait un peu des deux.
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Lainey A. Koerner
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Butterflyflyaway

Lainey A. Koerner


this is my love : Letting you go was the hardest thing I ever had to do.
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MessageSujet: Re: Visages familiers dans une foule d'inconnus [Charlie&Lainey]   Visages familiers dans une foule d'inconnus [Charlie&Lainey] EmptySam 28 Mar - 18:52

    L’amour, c’est qu’un mot, et c’est le résultat de nos hormones. Rien de tout cela n’est réel. Vous pouvez y croire, mais je garde ma théorie tout de même. J’étais là, assise sur un banc à côté du bar. On aurait pu croire que pour une soirée j’avais eu la chance de ne pas travailler. Malheureusement ce n’était pas le cas. Mon patron me faisait toujours travailler puisque selon lui les mecs ne venaient que pour me voir. Bah quoi, une américaine se fait toujours remarquer on dirait bien! J’avais fini quelques minutes avant qu’il ne monte sur scène. Son visage me disait quelque chose, j’avais l’impression de l’avoir déjà vu. Je ne pourrais jamais oublier un tel visage. Ses yeux, son visage, son nez … je ne me suis jamais attarder aux restes. Moi le visage avait toujours été beaucoup plus important.

    Il avait une voix qui vous envoûtent, une voix qui vous entrainent dans la mélodie avec lui. Sa voix était la raison pour laquelle j’avais préféré rester au bar plutôt que de rentre chez moi, manger toute la crème glacée que je pouvais trouver ou bien écrire tout ce qui me passait par la tête. Malheureusement pour lui, il n’avait pas choisi sa soirée pour venir se produire. C’était le match le plus important qui commençait quelques minutes avant qu’il ne termine et mon patron était fou quand il ne pouvait pas voir ses sportifs préférés à l’action. Moi, je ne savais même pas de quel genre de match il s’agissait alors je n’étais pas de celle qui avait hâte que cela commence. Quand je travaillais et qu’une game jouait, moi, je me concentrais sur autre chose! Le sport et moi, nous n’avons jamais fait une bonne équipe.

    Puis quand il eut terminé de chanter, plusieurs se sont mis à l’applaudir, certains parce qu’ils avaient appréciés son talent, d’autres, parce qu’il venait enfin de terminer et la partie pouvait ENFIN commencer. Les grecs sont parfois des gens, incomprenable, mais je n’avais pas à me plaindre, j’aimais bien ma vie pour le moment. Quitter les États-Unis n’avait pas été un choix facile, je voulais me sauver d’une personne et j’espérais que tout soit plus facile ici, que je l’oublierais. Cependant, ce n’est pas en changeant de fuseaux horaires que l’on peut tout changer à l’intérieur de nous. C’est même le contraire, on réalise encore plus qui nous sommes réellement.

    Plus je le regardais, plus j’essayais de me souvenir de l’endroit où je l’avais déjà vu. Il ne pouvait pas être Grec. Impossible, il avait un je ne sais quoi qui n’était pas le même que les Grecs. Je n’avais pas beaucoup voyagé plus jeune alors il devait venir des États-Unis, et je ne rêvais à aucun homme alors il n’est pas l’homme de mes rêves. Puis ce fut au moment où il m’adressa la parole que je compris d’où je le connaissais, ou du moins, où je l’avais vu pour la première fois. Au Tennessee je n’étais pas le genre de fille à qui on prêtait une voiture, disons qu’elle ne revenait pas très souvent intacte. J’aime la vitesse, essayer différent truc, et ce encore plus lorsque je suis en voiture! C’est pour cette raison que ma mère et ma sœur préférait que je prenne l’autobus, disant que c’était mieux pour ma propre vie! Et chaque fois que j’attendais que ces fichues autobus arrives, car avouons le, c’est long par moment! Il était toujours là avec quelque chose dans les mains. Je n’aurais pu dire quoi car je ne lui avais jamais vraiment fait la conversation. Un simple salut de la tête, ou un petit sourire mais sans plus. Ce n’était pas la gênes qui m’empêchait d’aller lui parler, mais c’était comme si ce n’était pas le moment, le bon endroit pour le faire. Je ne suis pas à 100% croyante envers le destin, mais je me dis qu’il y a une raison pour tout, et que si je ne lui ai jamais adresser la parole avant ce soir, c’était pour une très bonne raison.

    Revenons au moment présent, j’ai tendance à trop souvent partir dans mes pensés, normal, je suis une écrivaine. Je me fais des tas d’histoires en oubliant même, parfois un peu trop, la vie qui se joue devant mes yeux. J’étais là assise sur un tabouret un peu trop vieux, avec mes bottes noir qui montait jusqu’au cheville avec une jupe en jeans noir et mon chandail rouge. Le style d’une barmaid, très simple quoi! Comme mes clients me le disait toujours; peu importe ce que tu mets, tu seras toujours la plus belle. Ce n’est pas parce qu’ils sont saouls que leur avis ne compte pas ! « Est-ce que je peux vous offrir un verre? » On aurait pu se dire bonsoir, ou vous êtes ravissante, mais c’est toujours mieux d’aller à ce que l’on veut vraiment ! J’aurais pu le taquiner, mais je n’en avais pas envie. Après tout, si jamais on se connaissait encore dans 10 ans, ce serait plus drôle lui rappeler de quelle façon il m’avait approché !


    « C’est de la part du serveur ou de l’homme ? Le serveur peut retourner à son job, mais de la part de l’homme, je ne peux qu’accepter ! »

    J’habite maintenant en Grèce alors je connais pas mal le coin, et je l’avais déjà vu avant ce soir. Pas souvent je vous l’accorde, mais en rentrant dans quelques endroits, rapidement je l’avais entrevue. Et je savais qu’il travaillait en tant que serveur. Je sais tout de tout le monde et ça ne change pas même en déménageant ! Je le regardais dans les yeux, il me souriait, je lui souriais et nous étions loin de nous rendre compte à quel point nos deux sourires étaient les plus magiques de tous. Bah oui, nous avions tous les deux nos belles pommettes qui faisaient tout notre charme !

    « Je suis Lainey Americus sinon, mais tu peux m’appeler L.A ! »

    Lui avais-je dit en lui tendant ma main. Je ne m’attendais pas à un baisemain, du genre mon beau chevalier qui m’embrasse la main pour conquérir mon cœur, je vous ai déjà dit que je ne croyais pas à l’amour, mais je lui tendais ma main pour qu’il fasse de même et qu’on puisse serrer nos mains ensemble. Vous savez, comme les gens qui viennent de se rencontrer font. C’est très commun et connu. Vous devriez essayer de temps en temps. Lainey, redescend sur terre ma pauvre tu te fais de nouveau scénario. Reste concentré sur le charmant jeune homme en face de toi. C’est plus intéressant après tout.
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Charles E. Tucker

Charles E. Tucker


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MessageSujet: Re: Visages familiers dans une foule d'inconnus [Charlie&Lainey]   Visages familiers dans une foule d'inconnus [Charlie&Lainey] EmptyLun 30 Mar - 17:22

J'étais nouveau dans cette ville, je ne connaissais presque personne... Est-ce que "serveur" était inscrit dans mon front? Je ne me souvenais pas l'avoir déjà servi, il me semble que je m'en serais souvenu. Après tout, d'après le peu que je savais de la jeune fille, elle n'avait pas l'air du genre de personne à se cacher. Alors, j'ai éliminé l'hypothèse qu'elle soit venu m'espionner déguisée en vielle dame. La seule hypothèse qu'il me restait, c'était qu'elle m'avait déjà vu par la fenêtre. Je n'ai pas ressenti la nécessité de vérifier mon hypothèse, quel mauvais scientifique je faisais... Ce n'est pas exactement vrai. En fait, j'avais le défaut, ou la qualité, voyez le comme vous le voulez, d'être de nature très curieuse. Et même si ça peut paraître absurde, c'est par curiosité que je n'ai pas cherché à savoir. Oui, parce que pensez-y! Pourquoi perdre du temps à demander une information inutile plutôt que de gagner du temps en ne s'y attardant pas et ainsi pouvoir poser plus de question plus tard? Bon... je sens que je perd mon temps à vous expliquer ça, vaut mieux reporter mon attention vers la jeune femme qui doit encore se trouver sur deux ou trois feuilles dans un des tiroirs de mon appartement.

Je l'ai regardé avec un sourire. Elle me posait la question à laquelle je n'avais même pas pu me répondre à moi-même. Alors Charlie, qui demande? Ce qui suivi la question rendit la réponse très simple en plus de me donner un peu plus d'assurance... à mes oreilles, ça ressemblait à une fille intéressée! Je me suis assis sur le tabouret à côté du sien, toujours avec un sourire adorable au coin des lèvres.


« Alors je suppose que c'est l'homme qui demande. »

J'ai fait signe au barman de s'approché. Je ne lui parlais pas beaucoup, je le connaissais seulement un peu puisque c'était presque toujours lui qui était de service les soirs où je donnais un spectacle. Mis à part ces soirs-là et durant la journée, je ne traînais pas souvent ici, c'est pour ça qu'il était le seul serveur dont je savais le nom... où le surnom du moins! C'est Vince, pour Vincent je suppose... Il coiffe ses cheveux en leur donnant un air ébouriffés, il a le sourcil droit percé, un peu de poil au menton, des yeux bruns très foncés, une chemise blanche aux manches retroussées... je trouve qu'il essaie de se donner un air, il a toujours ce faux sourire aux lèvres qui me pue légèrement au nez. C'est pour ça que je ne lui parle pas beaucoup je crois!

« Tu nous apporterais 2 Blue Lagons? »

J'ai déposé un billet sur le comptoir, il l'a pris en regardant la fille à mes côtés et m'a redonné mon change avec un sourire moins faux qu'à son habitude, mais au combien plus détestable. Sa façon de regarder la jolie brunette ne m'avait pas semblé séduisante, pas même intéressée... j'avais seulement l'impression qu'ils se connaissaient. Et ce sourire... C'était comme me dire qu'elle était beaucoup trop bien pour moi, que ça ne risquait pas de fonctionner.
Au fond, je me fichais bien de ce qu'il pouvait penser. Ce qui m'intéressait, c'est ce qu'elle pensait. Ça vous est déjà arrivé? Rencontré un étranger et vouloir lui parler pendant des heures. Pas une discussion dans le style interview, non, une vrai discussion, connaître cette personne, la deviner sans lui poser de question précise... C'est ce que je fais toujours. C'est pour ça que je ne suis pas fait pour les agence de rencontre
« Quel âge as-tu?, D'où viens-tu? T'es loisirs? Ta passion? »

Je n'ai même pas eu à lui demander son nom! Elle me l'a donné, tout simplement. La chose naturelle à faire serait de serrer la main qu’elle me tendait et de lui dire mon nom. Le nom qu’elle avait peut-être déjà lu sur l’affiche annonçant le spectacle. Mais me dire qu’elle connaissait sans doute mon nom et ne pas me présenter officiellement aurait sans aucun doute été la pire chose à faire. Honnêtement, pour quel genre de prétentieux aurais-je passé!? Et j’était un jeune homme tout ce qu’il y a de plus poli alors, je me devais de lui offrir une présentation normale… Surtout après l’avoir abordé en lui proposant un verre. Un « Bonjour, vous allez bien » aurait-il vraiment été de trop Charlie Boy?

Peu importe, c’était chose passé qu’on ne peu changé. Le seul pouvoir qu’on a, c’est de se donner un futur plus glorieux! J’ai donc pris sa main dans la mienne en la secouant doucement de haut en bas… je ne sais pas pourquoi je vous décris ça, vous devez bien savoir comment ça marche! Je pourrais ajouter un baiser sur chaque joue, est-ce que vous croyez que ça serait trop? Peut-être bien! Un seul alors? Je garde sa main dans la mienne une seconde de plus.

« Content de te recroiser ici L.A.! Moi c’est Charlie… Charles! »

Avec les années je m’étais habitué à ce nom; Charlie, mais Charles était mon vrai nom et il sonnait un peu plus mature. Charlie, ça faisait un peu plus enfantin, plus naïf… Ça me décrivait encore assez bien dans le fond. Ma pensée égarée dans la signification de on nom, je perds un peu de vu la situation présente et je la retrouve lorsque mes lèvres quitte la joue droite d’L.A. … Pour la suite des choses, je décide d’agir normalement. Je lâche sa main et je me repositionne sur mon petit tabouret en gardant un sourire tout à fait normal. Le baiser que j’ai posé sur sa joue devait avoir eu l’ai aussi naturel que notre poigné de main! Ce n’était peut-être pas une chose qui se faisait très souvent dans un café-bar… Et puis quoi!?

« La fille de l’arrêt de bus, non? »

De mon côté, j’étais certain que c’était elle. La question ne servait qu’à savoir si elle savait que c’était moi.
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