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 Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.

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Caleigh S. Fox

Caleigh S. Fox


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Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. Empty
MessageSujet: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyJeu 2 Avr - 15:23

Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !
Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. 5vn444 Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. Sans_149
Gavroche &&' Caleigh



    Le regard vide, les yeux fixés au plafond, les bras le long du corps, les pensées confuses, on ne peut pas dire que le spectacle soit très joyeux, il est même plutôt triste et pathétique à regarder. Caleigh est allongée dans son lit, dans le noir, elle est en sous vêtements, les volets de sa chambre sont fermés, à voir comme ça, on pourrait croire qu’il fait nuit dehors, et pourtant non, il y a un grand soleil de l’autre côté de la fenêtre. C’est l’heure de déprime pour Caleigh, l’heure où elle ne supporte pas la lumière et préfère l’obscurité. Au moins, cela lui évite de voir son reflet dans le miroir… A coté d’elle sur le lit, une seringue qui vient d’être utilisée, elle contenait sûrement une substance illicite, ce qui est certainement la cause de l’état actuel de la jeune fille. Il suffit de la regarder pour comprendre qu’elle vient de se piquer à l’héroïne. Est elle accro ? Oui sûrement, depuis le temps, elle doit avoir une certaine dépendance à cette substance, sinon elle ne serait pas tout le temps entrain d’en prendre dés que quelque chose ne va pas dans son sens.

    C’est seulement après quelques heures passées à contempler le plafond, qu’elle décide pour elle qu’il est temps de bouger et de s’habiller, malgré son statut de droguée, elle n’a pas oublié qu’elle a un rendez vous important pour faire un shooting, selon le journal, c’est un shooting important, elle ne peut pas se permettre de tout louper… Caleigh a toujours été passionné de photos, que ce soit des photos de paysages ou bien alors des photos de mannequins. D’ordinaire, elle aime choisir son mannequin, mais cette fois elle n’en a pas eu l’occasion, et elle n’a aucune part de création dans ce projet, le journal lui a presque tout imposé, déjà le mannequin, elle espère qu’il est compétent car elle déteste plus que tout quand la personne est incapable de faire ce qu’elle lui demande, ensuite le journal lui a imposé le décor… l‘église. Hum, okay, cette idée ne lui plait pas trop, une église, c’est un lieux sacrée, m’enfin elle n’a pas le choix, elle doit respecter les règles sinon elle sait très bien que c’est la porte, et malheureusement elle a besoin de cette argent pour manger, pour payer son loyer, pour se droguer, enfin pour vivre quoi ! Elle était presque prête à filer quand la sonnerie de son portable la stoppa dans son élan…



    « - Alo…
    - Caleigh, c’est Stephane…
    - Oui, qu’est-ce qui a ?
    - Je sais que tu ne vas pas être contente mais le mannequin aura sûrement du retard.
    - Et quelle excuse a-t-il ou a-t-elle trouver puisque je ne sais rien de cette personne…
    - Et bien il n’en a pas donné…
    - Bah ça commence bien, je sens que je vais l’apprécier lui dis donc !
    - S’il te plait Caleigh ne soit pas trop exigeante avec lui.
    - Pourquoi ?
    - Parce que tu sais très bien que le journal commence a en avoir ras le bol de tes petites crises…
    - Quoi ?? Mes petites crises ? Non mais attend c’est pas de ma faute si on me refile des incapables à chaque shooting ! Aucun d’entre eux ne sait prendre une pose naturelle, ils sont tellement… tellement… SUPERFICIELS !
    - Calme toi Caleigh…
    - Ouais c’est ça ! »


    La communication se coupa brusquement, Stephane n’aurait jamais du la mettre au courant du retard probable du Top-Model. Maintenant elle le déteste déjà avant même de savoir qui c’est ! Non mais franchement, il ne manque pas de culot celui là, le journal aurait quand même pu prendre quelqu’un de plus professionnel, qui sait qu’il y a des horaires a respecter et que le photographe n’est pas à la merci du mannequin.


    C’est en s’allumant une cigarette que Caleigh réfléchie aux matériels qu’elle va emporter… Après quelques réflexions, elle décide de prendre le matériel qu’elle prend d’habitude et elle place le tout dans le coffre de sa voiture, au passage elle attrape le dossier qui lui donne les directives pour la photo, il lui faut quelque chose de romantique, le thème de l’article c’est le mariage, il faut donc une photo pour illustrer le sujet… Faire quelque chose de romantique avec seulement un homme ça risque d’être difficile. Aucune idée ne lui vienne pour le moment, elle se glisse donc derrière le volant et met le contacte. Elle tire sur sa clope comme une folle, elle essaie de se détendre du mieux qu’elle peux mais ce n’est pas évident. Elle avance à une allure tout à fait normal, elle observe par la même occasion les gens dans la rue, puis bientôt elle ne voit plus personne, elle s’approche de l’église, elle est vraiment magnifique.


    Caleigh décide de se garer à deux pas de l’église, elle compte aller s’installer pour être prête quand le mannequin arrivera, de cette façon elle lui passera un savon. Une fois à l’intérieur, la jeune photographe est émerveillée, l’extérieur est aussi beau que l’intérieur. Elle pose ses affaires et commence les petits réglages pour la lumière quand elle entend le bruit d’une porte, elle se retourne et elle le voit enfin…



    *Oh non, il fallait en plus que ce soit lui…* pensa-t-elle.


    Elle le dévisage d’une façon impolie mais ça elle s’en moque totalement, elle compte bien lui en mettre plein la gueule pour son retard… Il a l’air de faire comme si de rien n’était, mais c’est trop facile, ça ne va pas se passer comme ça, Caleigh ouvre la bouche :



    « Je peux savoir quelle excuse tu as pour ton retard ? » l’agressa-t-elle.
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Gavroche L.Givenchy

Gavroche L.Givenchy


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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyJeu 2 Avr - 16:01

{désolé, je ferais mieux quand la dispute éclatera XD)


Encore un shoot… Toujours des shoots… Mais pas qu’en ce qui concerne la photographie. Vie de merde. Telles furent les pensées d’un jeune homme penché sur son balcon, hésitant soudainement entre jeter sa clope seule ou bien la rejoindre dans cette chute vertigineuse jusqu’au trottoir en bas. Il en était sûr, c’était comme ça qu’il allait finir, et alors les journaux ne parleraient que de lui pendant quelques semaines tout au plus, puis on l’oublierait. Comme on oublie Liz Tyler au profit de Marilyn Monroe. Il n’était pas possible de se comparer à cette dernière vedette mondiale, il ne lui arrivait d’ailleurs pas à la cheville et c’était tant mieux… Lorsque l’on sait ce qui l’a tué, ça peut donner des frissons. Une vie de chienne, traînée en laisse d’un endroit à un autre, bourrage de crâne, puis une scène de cul à droite à gauche et enfin, une célébrité établie sur la visage d’une femme intelligente, belle et cultivée que la société de consommation à finalement détruite. Gavroche se lassait de toutes ces séances où les flashs venaient lui torturer les prunelles, lui brûler l’iris jusqu’à l’en rendre aveugle la semaine suivante. Il collectionnait les maux de crâne, les overdoses, les blâmes, mais il s’en moquait. Son but n’était pas de s’afficher sur tous les podiums du monde, ni même de faire la une de Paris Match ou encore de voir son portrait affiché dans toutes les capitales… Non, ce qu’il désirait à l’initial c’était se venger de l’ignorance qu’on lui avait portée jusque-là. Aujourd’hui, ceux qui avaient voulu l’éviter ne le pouvaient plus. Il suffisait qu’ils allument leur télé, ou qu’ils sortent dans la rue pour voir gavroche L.Givenchy, le mannequin far du XXIème siècle.

La cigarette - ou du moins ce qui en restait – rejoignit le fameux trottoir déjà brûlant en cette matinée de printemps et le dandy alors simplement vêtu d’un jean, torse nu et humidifié par une récente douche, rejoignit son salon d’un pas lent et paresseux. Il allait attraper une seconde clope lorsqu’une mélodie stridente le rappela à son devoir… Celle de son « boss » plus communément appelé « Agent » ou aussi « Jeyjey ». un pseudo pourris mais Gavroche avait beau le lui dire, on lui répondait qu’il était encore trop jeune pour apprécier le vrai « clash » de ce simple mot :

« Allo ? »
« Gavroche ?? Tu fous quoi là ? T’as un shoot dans moins de 10 minutes pour la nouvelle collection et toi tu glandes sur ton balcon ?? »
« … Comment tu l’sais ? »
« J’ai envoyé deux hommes te chercher. Il paraît que tu refuses de les laisser entrer. »

Le Don Juan reparu sur son fameux balcon et jeta un rapide coup d’œil amusé vers le bas où il entraperçut la silhouette de deux personnes en costume cintré.

« Ils sont toujours là ? Roh t’es vache… Rappelles-les au bercail, ils sont en train de fondre tes pingouins. »
« M-mais ! Tu sais le nombre d’agences qui ont postulé pour ce shoot ?? Tu sais le nombre de mannequin recruté pour te remplacer au moindre problème ?! »
« Vraiment.. ? Bah envoies-les, j’m’enfilerais bien un beignet géant là
« Si je te dis Eugen Bauder ça te dit quelque chose ? Gavroche.. Si tu n’y vas pas… Tu es viré. »
« Oh.. T’es dur ¬¬, c’est bon, dis-leur que je serais en retard, j’arrive. »

Enfin raccroché, il ne se précipita pas pour autant à s’habiller correctement et opta pour un jean basique, une chemise légère et un gilet fin qui le rendait presque quelconque. Sa fille était à l’école jusqu’à 16h30, il n’était que… Bah, il avait le temps de bien se faire chier dis donc ! Et c’était peu dire concernant Gavroche qui avait presque la gerbe rien qu’à l’idée de poser encore et encore, pendant des heures, devant des photographes aux cheveux platine et jean moulant qui bandent rien qu’à le regarder se mouvoir sur un tabouret ou une voiture. Burk ! Mais c’était ça le métier. Néanmoins, dès qu’il y mettait un peu de cœur, il devenait un mannequin extraordinaire. Binh oui, ne pensez pas que son succès tombe du ciel ! Il avait acquis assez d’expérience pour mimer d’une seconde à l’autre un air profondément triste, l’hautaineté, la colère, la méprise, la violence, le rêve et j’en passe… S’il pouvait, il se reconvertirait en acteur… Mais il se savait incapable de réciter un texte sans sombrer dans ses pensées à tout moment de la scène. Oui, notre jeune éphèbe était un éternel rêveur...

Il atteignit l’Eglise une heure plus tard, une voiture était déjà garée et il sourit rien qu’à l’idée de voir la tête excédée de ce photographe PD qui allait l’accueillir avec ce même sourire hypocrite de tous les jours. Pénétrant l’immense et formidable bâtiment religieux, il n’eut pas le temps de s’extasier devant les sculptures que déjà une voix criarde lui brimait les tympans

« Je peux savoir quelle excuse tu as pour ton retard ? »


Oh non, pas elle… Songea à son tour Gavroche tout en refermant la porte dans le même boucan glacial. Il commença alors à retirer sa chemise sans perdre de temps et attrapa le costume à sa disposition pour l’enfiler sur le champ. Tout était prêt : les lumières, le maquillage, l’appareil, et même la chieuse qui prend les photos. Le dandy se contenta d’un haussement de sourcil en guise de réponse à cette première attaque de la part de la demoiselle puis se plaça devant l’objectif dans l’attente de ses directives… Comme d’habitude, elle lui demandait de bouger sans cesse, de mieux exprimer ses émotions, de faire ça comme ça, comme ci, de ne pas faire ça, de se taire, de cligner les yeux, de monter le bras, écarter les doigts, sourire, sauter, … Bref, un enfer. Jamais il ne faisait comme elle le voulait et chaque fois cela finissait en un « AAAAAH, Mais bon sang c’est quand même pas compliqué putain ! » A tel point que le mannequin fini par en avoir assez et commença à n’en faire qu’à sa tête, déjà qu’il était venu… Et lorsqu’elle lui commandait d’aller à droite, il allait à gauche, lorsqu’elle le voulait joyeux, il montrait la lassitude, l’agacement ou le cynisme… Jusqu’à ce qu’elle ne finisse par cra
quer.
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Caleigh S. Fox

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyJeu 2 Avr - 16:44

    Mannequin… Ce mot commence vraiment a agacer Caleigh, c’est simple elle n’en supporte aucun, ils sont tous plus vaniteux les uns que les autres, jamais elle n’a vu pires prétentieux que ces êtres… A croire qu’ils ne sont pas humains, ils se croient tous meilleurs que l’autre, et le respect pour le photographe qui les rend célèbrent, et bien ils ne connaissent tout simplement pas. Ils sont là à faire ce qu’ils veulent quand ils veulent, mais il ne faut pas qu’ils oublient que sans la personne qui prend des photos, ils ne sont rien. Et puis c’est pas les mannequins qui manquent aujourd’hui, au contraire, il y en a tellement, c’est hallucinant, voir totalement incroyable. Caleigh ne peut s’empêcher de se demander ce qu’ils ont dans le crâne quand elle en croise un. Après tout, leur métier n’a rien de difficile tout le monde peut le faire. Malheureusement, on est pas tous doté d’une plastique parfaite, et c’est bien dommage, car peut être que des gens « moins beau » rendraient mieux en photo et serait moins égoïste et prétentieux.


    Une chose est sûre, Caleigh préfère mille fois faire des reportages avec un journaliste, que des shooting à la noix comme celui-ci. Le reportage est intéressant au moins, le mannequin lui ne l’est, pour la plupart ils n’ont aucun cerveau… Ils sont juste bon à sourire. Caleigh est peut être dur avec eux, mais elle en voit presque tous les jours, et rare sont ceux qui ne sont pas comme ça.


    Il est vrai que le métier de photographe est principalement constitué d’hommes, enfin d’hommes entre guillemets, la plupart de ces photographes sont tous hyper efféminé, bien qu’ils soient hyper talentueux. Caleigh est exigeante mais il est clair qu’eux le sont encore plus, ils n’acceptent pas le moindre détail qui cloche, il faut vraiment que tout soit parfait, quand à Caleigh, elle sait que la perfection est impossible, elle demande juste à ce qu’on fasse ce qu’on lui demande, il n’y a rien de compliqué la dedans, il suffit juste d’écouter et de faire marcher son cerveau.


    Gavroche L. Givenchy, voilà le nom de ce mannequin absolument pas professionnel. C’est un grand brun, au regard profond, qui en dit beaucoup, il est vrai qu’au niveau physique, la jeune femme n’a rien a lui reproché, il est parfait, ni trop musclé, ni trop maigre, ni trop grand, ni trop petit, un visage ni trop doux, ni trop dur, le juste équilibre. Caleigh a beaucoup entendu parler de lui par les gens de la profession. Il serait selon eux : le mannequin far du XXIe siècle. Elle pourrait très bien être d’accord avec eux, seulement c’est impossible, pas avec cette attitude. Il a l’air d’en avoir totalement rien à faire de ce qu’il fait. Comme si son métier ne le passionne pas, qu’il fait plus ça par obligation qu’autre chose. Il est totalement détaché et vaniteux.


    Caleigh s’attendait à ce que Gavroche lui renvoie une petite réflexion dans la gueule, mais non rien, juste un haussement d’épaules. Elle préfère ne pas relever et attend que celui-ci soit enfin prêt. Elle trouve le costume qu’il porte est trop strict pour un mariage, bah oui il est quand même censé se marier mais il a l’air trop guindé. Elle décide de s’approcher de lui et le débraille un peu en retirant son nœud papillon et en ouvrant légèrement la chemise blanche sous le costume gris qu’il porte. Pour l’instant, elle reste muette. Puis vient le moment fatidique, celui d’expliquer au mannequin ce qu’elle attend. Elle lui explique le thème de la photo, ce qu’elle voudrait qu’il fasse. Seulement, plus le shooting avance et moins Gavroche est compétent, Caleigh commence à bouillir et puis elle s’énerve…



    « AAAAAH, mais bon sang c’est quand même pas compliqué putain ! »
    Hurla-t-elle à plusieurs reprise dans l’église.


    Finalement, elle commence à voir clair dans son jeu, il est entrain de se foutre de sa gueule, et même plus encore, il abuse de son temps, de son travail et tout ça pour quoi ? Pour au final ne rien avoir à présenter au journal. Il ne se rend même pas compte de ce qu’il est entrain de faire. Caleigh prit une profonde inspiration et s’éloigna de son appareil photo, puis doucement et sans dire un mot, elle s’avança vers lui, son regard se plongea dans celui de cette énergumène pas très doué pour le mannequinât.


    « Dis moi, c’est le flash qui te crame les neurones ou t’es idiot de nature ? » dit elle doucement. Elle enchaîne : « Ton petit jeu ça va cinq minutes, mais moi j’ai pas que ça à faire, tout ce que je te demande c’est une seule photo utilisable, rien de plus c’est quand même pas bien dur ! Pis merde c’est ton boulot quand même ! »
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Gavroche L.Givenchy

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyJeu 2 Avr - 17:11

Le métier de mannequin… Tu parles d’un métier. Okay il y avait la gloire et l’argent qui va avec. Mais c’était une ambiance tellement hypocrite… Tellement snob aussi. Gavroche ne venait pratiquement plus aux shoots qui ne lui plaisaient pas, maintenant qu’il s’était fait une place immense dans le milieu. Il savait pertinemment que son agent s’en mordait les doigts à s’en casser les dents mais encore une fois, ce n’était pas son problème. Tant que le public l’aimerait, il ne serait pas jeté. Mais ça viendra… Dès qu’une ride fera son apparition sur son visage impeccable, dès que ses cheveux blanchiront, où dès qu’il mourra définitivement d’overdose d’ailleurs… Tout cela serait terminé, comme un lointain cauchemar. Très franchement, s’il le pouvait, il arrêterait tout, tout de suite et ne s’occuperait que de sa fille. Charlotte… La belle Charlotte. L’amour de sa vie. La petite fille qui lui permettait de garder les pieds sur terre et de conserver quelques neurones malgré la poudre et les seringues. La demoiselle haute comme trois pommes et à peine âgée de 4 ans mais qui déjà se montrait fort intuitive et intelligente. Un bijou dont Gavroche refusait de se séparer. Qu’elle… monstre il était de se montrer aussi suffisant avec les autres alors qu’en fait, il n’avait pas de quoi se plaindre. Son boulot ne lui demandait plus autant de temps qu’avant, il avait un appartement en centre ville, propre et bien placé, une gamine adorable et en plus, un grand lit à lui tout seul puisqu’il conservait son statu de célibataire. (choix volontaire je précise xD)

Mais voilà qu’il se retrouvait en costume de marié dans une Eglise. Lui qui était athée et franchement pas fan de la religion en général… Bravo ! Mais alors si en plus on l’obligeait à porter un truc pareil alors que son unique mariage avait été un désastre… Nom d’un chien ! Karolane, ce nom lui donnait des frissons de dégoût. Il ne l’avait jamais aimé… C’était juste une gosse de riche avec laquelle il aimait bien s’envoyer en l’air. Sauf que mademoiselle avait trouvé le moyen de tomer enceinte et de le contraindre à l’épouser le mois suivant ! Un désastre sans nom. Le couple se déchirait à longueur de journée, l’enfant était oublié, les assiettes volaient et la consommation de substance illicite augmentait au même rythme que leur dépression conjugale. En somme, Gavroche se sentait comme un ours en cage avec ce vêtement sur les épaules. Il s’apprêtait à débuter lorsque la jeune femme s’approcha de lui sans un mot et, avec des gestes vifs et adroits, retira son nœud papillon et lui déboutonna le haut de la chemise. Le dandy se retint de lui infliger une plaisanterie de mauvais goût et se contenta d’arrêter de respirer en se répétant inlassablement « tagueuletagueuletagueuletagueule… ».

Le shooting commença enfin et plusieurs flashs illuminèrent l’ensemble du grand hall sauf qu’il ne s’agissait pas d’une apparition divine. Au contraire, Caleigh ne semblait pas du tout satisfaite du travail de son top§modèle. Il faut dire que ce dernier n’y mettait pas beaucoup du sien. A moitié en train de somnoler, il finit par perdre patience à son tour et par se payer sa tête sans une once de remord. Mais qu’elle aille donc au diable ! Elle et ses maudites photos !

« Dis moi, c’est le flash qui te crame les neurones ou t’es idiot de nature ? » dit elle doucement. Elle enchaîne : « Ton petit jeu ça va cinq minutes, mais moi j’ai pas que ça à faire, tout ce que je te demande c’est une seule photo utilisable, rien de plus c’est quand même pas bien dur ! Pis merde c’est ton boulot quand même ! »

Grimaçant d’insatisfaction à son tour, le Canadien la toisa méchamment avant d’esquisser une mimique d’ironie :

« Et toi, tu viens de te faire larguer pour être aussi chiante ? »


Et paf ! En plein dans le mile ! Élargissant son sourire, Gavroche retira sa veste qu’il laissa tomber sur le sol sans aucun souci puis ébouriffa ses cheveux tout juste coiffés.

« T’en a pas marre d’être désagréable ? j’ai pas envie de poser, je pose pas. Tu ne seras pas payée ? Binh moi non plus. »

Revenant vers son interlocutrice, il croisa les bras contre sa poitrine et enfonça directement son regard à l’intérieur même du sien ; comme pour toucher le plus sensible… Ou pour en capturer l’essence.

« Tu me prends pour un objet, alors je bouge comme un objet. Sauf qu’un objet ça n’a pas d’âme. Alors je n’en ais pas. Ça se voit dans ta façon de me parler, on dirait que tu dresses ton chien ! Vas donc te faire voir et reconvertie-toi en dresseuse de Doberman… Moi j’ai autre chose à faire que de me voir traiter en poupée désarticulée. »

Cela dit, il soupira, exaspéré, et commença à faire machine arrière…
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Caleigh S. Fox

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyVen 3 Avr - 6:26

    L’hypocrisie fait clairement partit du monde de mannequin, tout le monde vous fait des éloges devant vous et dans votre dos on vous descend plus bas que terre. Caleigh sait ce que c’est que l’hypocrisie, elle l’a rencontré tellement de fois dans sa carrière. Elle sait pertinemment que son style ne plait pas à tout le monde et que ces idées non plus. Mais elle en s’en moque, elle ne va pas s’arrêter de vivre pour si peu. Il est vrai qu’il fut un temps où Caleigh aurait baissé les bras devant la difficulté, tout ces gens hypocrites lui rappelleraient son enfance enfin plutôt son adolescence difficile, tout le monde la rejetait et elle a finit par aimer la solitude. Encore aujourd’hui, elle aime être seule plutôt que mal accompagné. Pourtant, même si elle se montre aussi froide, elle a des sentiments, c’est juste qu’elle n’en fait pas part, qu’elle le garde pour elle-même. Bien sur qu’elle a déjà aimer quelqu’un dans sa vie. Le dernier en date c’était Alexander, qui vient de le quitter. Mais après tout elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Elle a toujours plus ou moins considéré les hommes comme des objets alors oui, elle le mérite probablement.


    Jamais Caleigh n’a pensé à avoir des enfants, pour elle c’est juste ce petit monstre qui vous pourrit la vie et qui ne sait faire que crier. Alors avoir un enfant non merci. Mais elle dit sûrement ça car elle n’a jamais sur ce que c’était de parler à une mère, à sa mère. Il est clair que les seules larmes que la jeune photographe a versé c’était pour sa mère et pour personne d’autre. D’ailleurs, chaque année elle passe sur sa tombe le jour de son anniversaire, elle s’assois et elle parle à sa mère, comme si elle était présente alors que non.


    Il est clair que Gavroche ne semble pas très à l’aise dans cette tenue, c’est comme si, tout ça le dégoûte, a-t-il déjà eu de mauvais souvenir dans une église ? Peut être, après tout cela ne regarde aucunement Caleigh, mais une chose est sure c’est qu’il aurait donné n’importe quoi pour être ailleurs qu’ici. Tout comme elle d’ailleurs. Il affichait sur son visage une certaine retenu, comme si il avait envie de lui sauter au cou. Mais ce n’est pas de sa faute si il se retrouve ici, elle aurait préféré tomber sur n’importe quel autre mannequin mais non il a fallut que ce soit lui.


    Aucun cliché n’est exploitable, tous sont de mauvaise qualité, aucun ne correspond à la demande du journal, elle a toujours eu horreur qu’on lui impose un thème, qu’on lui impose l’attitude que doit prendre le mannequin, comme si c’était pas déjà assez dur il avait fallu qu’elle tombe sur lui, et il ne montre pas vraiment beaucoup de bonne volonté, Caleigh perd patience, et elle s’énerve, elle commence alors à lui dire en quelque sorte que ce n’est qu’un bon à rien et qu’il arrête de se foutre de sa gueule.



    « Et toi tu viens de te faire larguer pour être aussi chiante ? »


    En plein dans le mil, jamais elle n’a pensé que ça se lisait sur elle, ou bien alors peut être que c’est juste une phrase au hasard qu’il a balancé pour l’atteindre, en tout cas c’est réussi, un flash survint dans la tête de Caleigh, celui d’Alexander lui disant adieu, que tout était fini, et qu’ils ne se reverraient plus. Elle a la gorge serrée, s’éloigne du mannequin, se poste derrière son appareil. Elle finit par se ressaisir.



    « Qu’est-ce que ça peut te faire ça ? Est-ce que je te demande moi si tu baises tous les soirs la première fille venue ? Non, bon alors ferme là ! »
    Dit elle d’un ton agacé.


    Elle l’observa enlever sa veste, la laissant littéralement tomber sur le sol, puis ébouriffer sa tignasse brune, tout ça devenait du grand n’importe quoi, Caleigh soupire, elle est entrain de penser à la tête de Stephane quand elle lui annoncera que la séance a été une catastrophe. Elle sait très bien ce qu’elle risque…


    « Je suis peut être désagréable avec toi, mais si tu étais un brin compétent je n’aurais pas à t’aboyer dessus, je crois que t’as pas l’air de comprendre que c’est pas seulement une question d’être payé ! »


    Égoïste, ils le sont tous, et lui en particulier, il ne se rend même pas compte du tort qu’il est entrain de lui causer, elle sait très bien qu’une fois tout ça terminé, ça ne sera pas « Félicitation, Mlle Fox pour vos photos. » mais certainement « Merci de prendre la porte et de ne jamais revenir. ».


    « Tu me prends pour un objet, alors je bouge comme un objet. Sauf qu’un objet ça n’a pas d’âme. Alors je n’en aie pas. Ça se voit dans ta façon de me parler, on dirait que tu dresses un chien ! Vas donc te faire voir et reconvertie toi en dresseuse de doberman… Moi j’ai d’autres choses à faire que de me voir traiter en poupée désarticulée. »


    A ces mots, Caleigh ne sait pas quoi répondre, tout ça était trop semblable à ce qu’elle venait de vivre avec Alexander, lui aussi lui a dit qu’elle le considérait comme un objet. Elle se laissa tombé à terre quand il commença à faire machine arrière, elle ferma doucement les yeux. Une fois de plus, elle ne retient pas celui qui se dirige vers la sortie comme elle aurait du retenir Alex…
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Gavroche L.Givenchy

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 4:23

désolée pour le temps de rep j'étais pas là hier ;D


« Qu’est-ce que ça peut te faire ça ? Est-ce que je te demande moi si tu baises tous les soirs la première fille venue ? Non, bon alors ferme là ! »

Pauvre petit cœur solitaire… Gavroche avait-il touché un point sensible ? Visiblement. Le visage de son interlocutrice s’était durci, lui intimant qu’elle venait de subir une rupture ou du moins que sa vie amoureuse n’était pas au mieux de sa forme. Ce n’était pas son problème me direz-vous, et en effet… Le dandy ne fut en aucun cas attendrit par cette vision maladroite qu’il rabroua d’un signe de la main un peu genre « c’est bon chiale pas ». Ce genre de conversation l’excédait, il était venu contre son grès pour prendre des photos qui l’agaçaient et ça terminait par des paroles brutales et blessantes. Y’a des jours… On ferait mieux de rester couchés. Cette photographe, il ne l’avait jamais encaissée. Tout en elle lui déplaisait : son regard, l’expression qu’elle prenait pour le dévisager. Ses fringues, sa posture, son corps maigrichon, ses cheveux jamais coiffés… Elle l’irritait quoi qu’elle fasse. Rien à faire, ils n’étaient donc pas faits pour s’entendre ? (a) même pas un petit peu ? Le jeune homme avait croisés les bras contre sa poitrine aux derniers assauts de la donzelle et lui souriait, sarcastique. En quoi ça la regardait ? Et puis c’était quoi cette façon de toujours remettre le sexe sur le tapis ? Elle était frustrée c’est ça ? Elle n’avait pas baisé depuis longtemps et ça commençait à la démanger à l’intérieur du vagin ? Très franchement, il ne lui viendrait pas à l’idée de lui faire l’amour pour la simple et bonne raison qu’il aurait peur de voir son membre viril fondre sous l’effet du venin naturel de madame. Sûr qu’elle serait capable de foutre de l’acide sulfurique ou des lames de rasoir dans sa chatte ! Hum… Cessons là les propos vulgaires. Mais que voulez-vous, c’est ça quand on ne supporte pas quelqu’un : on enchaîne les gourdes et les insultes. Quand à savoir si Gavroche « baisait tous les soirs la première fille venue »… il aimerait bien… Mais ce n’est pas possible. Pas avec sa fille, Charlotte, qui comprendrait mal que des femmes entrent dans la chambre de son père le soir pour en repartir le matin et ne jamais revenir. De plus, il n’avait pas envie de la réveiller à coup de jouissances… Non, pour se satisfaire il y avait la manière « en solo » (On ne se moque pas xD) qui restait la plus efficace, silencieuse et rapide. Ou sinon, il se réservait quelques soirées dans le mois pour boire comme un trou et se taper qui il voulait sans même se souvenir de leur visage le lendemain matin. Mais revenons-en à nos moutons… « Je suis peut être désagréable avec toi, mais si tu étais un brin compétent je n’aurais pas à t’aboyer dessus, je crois que t’as pas l’air de comprendre que c’est pas seulement une question d’être payé ! » Ah oui ? Pas seulement ça ? Alors où était le problème ? Elle ne pensait pas qu’au fric. Tsss… ça n’existe plus des gens comme ça dans notre monde actuel. Tout le monde à besoin d’argent, tout le monde ! La narguant du coin de l’œil, le Don Juan repris avec plaisir :

« C’est une question de quoi alors ? De fierté ? Tu ne me la feras pas. T’es une junky, les stigmates sur ton corps ne trompent personnes : cernes, peau grise, cheveux secs, visage et corps maigre… Je suis sûr que si je soulevais ta manche, je verrais de jolis petits bleus produits par les seringues. T’as les pupilles dilatées chérie, et t’as besoin de pognon pour ta came. »

Il commença à sa diriger vers la sortie qui lui tendait les bras en souriant.

« Mais c’est pas sur moi qu’il faut compter… »

Il allait atteindre la lourde poignée de l’immense porte lorsqu’un bruit de voile qui s’affaisse le fit faire volte face. Caleigh venait de se laisser tomber sur la pavé comme découragée et surtout, incapable de rétorquer quoi que ce soit. On se serait cru dans un film, au moment où John annonce à Brenda qu’il la quitte… Levant ses yeux vers le ciel, Gavroche soupira à son tour… Puis revint sur ses pas. Il attrapa l’appareil photo de mademoiselle-je-boude- pour-un-rien et dirigea l’objectif vers la jeune femme en question. Un flash s’enclencha et le cliché fut pris. Une image apparue sur l’écran numérique et le jeune père dirigea l’engin vers le visage de son interlocutrice afin qu’elle y jette un œil. Certes ce n’était pas la photo demandée, mais il avait réussi à capturer dans l’instant une mimique de pure souffrance des les rétines de Caleigh. Une photo puissante qui aurait pu accompagner un gros titre comme « j’ai un cancer phase terminale, je vais mourir demain mais je reste forte. » Gavroche remit la veste qu’il avait précédemment envoyée valser et se replaça en face de l’objectif en attente d’une réaction.

« Bon allez lèves-toi feignasse, j’ai pas que ça à faire. J’veux bien faire un effort mais tu bouges tes fesses ! » Reprit-il en un élan de générosité (xD) « Mais c’est la dernière fois que j’bosse avec toi, y’en a marre de tes foutues prises de tête et de ton caractère de chien, t’es franchement saoulante comme nana. »

Lui ? Jamais saoulant non… Enfin si, peut être un peu… Toujours est-il qu’un grand « bong » les contraint à s’interrompre, laissant passer un homme élancé aux cheveux blonds platine habillé en un costume noir et blanc LV sans aucun doute.

« C’n’est toujours pas fini ?? Vous fichez quoi ? C’est professionnel ça peut être ?! Mademoiselle, ces photos devaient être prêtes pour 11heures ! Il est 12h30 !! Et toi Gavroche, où étais-tu ? J’ai appris que tu étais arrivé en retard ? Puis-je en connaitre les raisons ? »

L’interpellé fit mine basse… Sachant que s’il disait la vérité, il était certain d’être renvoyé… Se mordillant d’abord la lèvre inférieure, il fini par répondre d’une voix calme.

« J’ai eu une panne… D’oreiller. Suivi d’une panne d’eau chaude et enfin d’une panne d’ascenseur en fait. » Il accompagna sa phrase d’un sourire niais provocant.

L’Homme fulminait…

« Bon à rien ! Continues de te foutre de moi et c’est la porte assurée ! Quand c’est pas ta fille, c’est l’ascenseur ?! Et après quoi ? Ton chat va se noyer dans la baignoire ?? Je veux ses shoots dans le quart d’heure qui suit. Dépêchez ! »
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Caleigh S. Fox

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 6:23

    [ C'est pas grave t'inquiètes (: ]


    Il a bel et bien touché la corde sensible, sinon ces traits ne se seraient pas durcies et jamais elle n’aurait pensé à ce qui venait tout juste de lui arriver. C’est vrai, même si elle n’est pas facile à vivre, avec lui elle avait tout, de l’attention, de l’amour, des regards qui lui montraient qu’elle était importante à ses yeux, de la stabilité… Et elle en retour qu’est-ce qu’elle lui avait donné ? A part sa froideur naturelle, rien, niette, nada. Égoïste ? Oui c’est sûrement le mot le plus approprié. Elle avait préféré resté celle qu’elle est et blessé celui qu’elle aime plutôt que de faire un effort et de lui montrer tout ce qu’elle ressentait, et ressent toujours… M’enfin bon. Caleigh commence a comprendre qu’à force d’être méchante avec les gens, il est normal que ça se retourne contre vous. Après tout ça a toujours été ainsi. Avant lui, elle prenait les hommes pour des objets, vous savez elle était ce genre de filles qui ne sort avec aucun garçon mais qui les utilise quand elle a envie d’avoir du plaisir, pour un peu s’évader. Quand on regarde bien, tout revient toujours au sexe, à croire qu’il n’y a que ça dans la vie, mais ce n’est pas vrai. Et heureusement d’ailleurs, sinon vous imaginez, avec tout ces gens irresponsable le nombre impressionnant de grossesse in désirée qui finirait par avorté ou pire même, à tuer l’enfant une fois né car c’était trop tard pour avorter. Ce serait effrayant, et pitoyable surtout.


    « C’est une question de quoi alors ? De fierté ? Tu ne me la feras pas. T’es une junky, les stigmates sur ton corps ne trompent personnes : cernes, peau grise, cheveux secs, visage et corps maigres… Je suis sur que si je soulevais ta manche, je verrais de jolis petits bleu produits par les seringues. T’as les pupilles dilatées chérie, et t’as besoin de pognon pour ta came… Mais c’est pas sur moi qu’il faut compter… »


    Gavroche enchaîne les coups bas les uns après les autres, à tel point que Caleigh se sent dépassé, personne ne lui a jamais dit ses quatre vérités comme il est entrain de le faire. Personne n’a jamais osé, personne n’a jamais voulu l’irrité et pourtant c’est la vérité, même ses amis ne sont pas fichu de lui dire, il faut que ce soit un mannequin qu’elle ne peut pas sentir qui lui dise tout ça, bien qu’il est clair que dans le cas de Gavroche, ce n’est pas pour l’aider mais plutôt pour l’enfoncer, comme si ce n’est pas déjà assez le cas. Caleigh baisse les yeux sur ses bras, qu’elle mutile presque tous les jours à coups de seringues, à force de dépendance. Caleigh n’a jamais rien fait qui puisse rendre sa mère fière d’elle, et ça peu importe où elle se trouve.


    « Pour qui tu te prends pour me juger ! Tu ne sais rien de ma vie, tout ce que tu sais de moi c’est que je suis photographe, que j’ai un sale caractère je te l’accorde mais tu n’as pas le droit de me juger !! Ce travail c’est pas pour payer ma came, tu te trompes, pourtant oui si ça peut te faire plaisir je me drogue et alors ? Tu n’y as jamais touché toi ? Tu ne vas pas me faire croire que dans ce monde de chien tu es clean, je n’y croirais pas. Mais tu fais ce que tu veux… Ce travail ça représente bien plus à mes yeux que tu ne le crois ! »


    Ce travail c’était avant tout le rêve de Caleigh, quand elle ne se droguait pas encore, c’était son moyen pour s’évader quand elle souffrait, toujours pour ne pas en faire part aux autres. Elle a toujours été comme ça, et elle ne changera probablement jamais. Elle n’est pas rebelle, elle est juste secrète sur sa vie, sur ses sentiments, pourquoi ? Tout simplement parce que c’est plus simple de fuir quand personne ne sait rien de vous ou de ce que vous ressentez. Après lui avoir balancé à la figure la vérité, il se dirige doucement vers la sortie, Caleigh vient de se laisser tomber à terre. Totalement abattue par la tournure que cette séance de photo venait de prendre, jamais elle n’aurait pensé en venant ici qu’elle allait recevoir en pleine gueule ce que personne n’a jamais eu le courage de lui dire. Elle a le regard dans le vide. À ce moment même, elle ne fait plus attention à Gavroche qui pourtant est entrain de faire demi-tour… Elle sent juste cette souffrance en elle qui a besoin de sortir, quand tout à coup, un flash la fait sortir de ses songes. Elle lève les yeux vers Gavroche, aucun de ses traits ne sont à ce moment agressif, elle a l’air mal tout simplement.


    « Bon allez lèves-toi feignasse, j’ai pas que ça à faire. J’veux bien faire un effort mais tu bouges tes fesses… Mais c’est la dernière fois que j’bosse avec toi, y’en a marre de tes foutues prises de tête et de ton caractère de chien, t’es franchement saoulante comme nana. »


    Caleigh esquisse un léger sourire (oui, léger xD), et se relève, prise d’un déséquilibre, elle manque de peu de retrouver à nouveau la sol, heureusement elle se rattrape à temps. Elle attrape son appareil photo, et recommence le shooting, quand elle bruit sourd la fit sursauté, elle en fit tomber son outil de travail. Elle se met alors à genoux pour ramasser son appareil. En se relevant, elle distingue un homme, apparemment pas très content, une chose est sur il ne travaille pas au journal, elle ne l’a jamais vu. Il s’adresse à elle pour lui faire un reproche. Elle ouvre la bouche après l’altercation entre les deux hommes.


    « Écoutez monsieur, je ne sais pas qui vous êtes mais je ne vous permet pas d’intervenir comme ça pendant mon shoot, regardez ce que vous avez fait, vous m’avez tellement fait peur que mon appareil a failli se briser sur le sol, et là vous pouviez dire adieu à vos photos. Et les photos ne sont pas en retard, au journal on ne m’a donné aucune heure limite, excusez moi si je préfère prendre mon temps pour que vos photos soient les meilleurs possible. Et puis, ça ne sert à rien de blâmer votre mannequin, il n’y est pour rien dans tout ça, il n’a eu que très peu de retard d’ailleurs j’étais entrain d’installer le matériel quand il est arrivé. Alors maintenant sortez, que je puisse finir en paix mon travail. »


    Elle reporta son attention sur Gavroche, avait elle bien entendu ce qu’elle venait d’entendre ? Une petit fille… Jamais elle n’en a entendu parler, et si Caleigh s’était totalement planté sur lui ? D’ailleurs, est-ce qu’elle vient de défendre Gavroche ?…
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Gavroche L.Givenchy

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 9:15

« Pour qui tu te prends pour me juger ! Tu ne sais rien de ma vie, tout ce que tu sais de moi c’est que je suis photographe, que j’ai un sale caractère je te l’accorde mais tu n’as pas le droit de me juger !! Ce travail c’est pas pour payer ma came, tu te trompes, pourtant oui si ça peut te faire plaisir je me drogue et alors ? Tu n’y as jamais touché toi ? Tu ne vas pas me faire croire que dans ce monde de chien tu es clean, je n’y croirais pas. Mais tu fais ce que tu veux… Ce travail ça représente bien plus à mes yeux que tu ne le crois ! »

Certes, il n’était pas le mieux placé pour juger. Surtout qu’il se droguait lui aussi, elle avait raison et marquait un point facile. Et non, il n’allait même pas tenter de lui faire croire qu’il ne touchait pas à la came et que c’était – selon lui – pour les perdants sans avenir et surtout sans projet d’avenir lointain. En effet, il touchait à tout ce qui était héroïne, cocaïne, joint, alcool, et j’en passe… Non, il n’avait jamais prétendu avoir un mode de vie très saint néanmoins, il parvenait à jongler entre sa vie de père célibataire endurci mais surtout très responsable, et sa vie de mannequin hyper promue et entouré des filles les plus canons comme de la meilleure drogue sans avoir à se trouer les poches. Quand à son travail… Photographe… Oui, pourquoi pas ? Il existait tellement de bons photographes dans le monde. Des gens exceptionnels qui traduisent leur vision du monde ou même d’une simple émotion au travers d’un cliché… Mais il y en avait tellement… Que Caleigh n’avait aucune chance de monter dans ce métier. Elle vivrait du peu de moyens qu’elle gagne et basta ! Pauvre enfant… 23 ans c’est jeune pour se droguer comme ça et se battre à l’intérieur même d’une vie de chien et d’un cercle vicieux. Pourtant, Gavroche n’avait aucune pitié. Non pas parce qu’il était d’un naturel goujat, mais parce qu’il savait très bien que ce genre de personnalité détestait qu’on ait pitié d’elles et qu’on leur tende la main avec un air de chien battu. Elle faisait comme elle voulait. Si elle ressentait un jour le besoin de parler, et bien qu’elle aille consulter… En bref, sa vie ne concernait en aucun cas notre Don Juan, fidèle à ses pulsions.

Ce fameux shoot aurait pu reprendre normalement si cet homme n’était pas entrer pour tout interrompre du haut de ses 1m65 ( avec talonnettes). Gavroche avait commencé par grimacer à la vue de son employeur. Enfin… Pas tout à fait. Un collègue de son employeur chargé de surveiller le moindre de ses faits et gestes. Bon, quelque part il lui devait beaucoup dans le sens où, chaque fois qu’il rentrait bourré… C’était lui qui le ramenait en voiture et qui s’occupait de Charlotte le lendemain matin pendant que son cher papa était en train de cuver. Mais là, franchement, il tombait mal. Merde ! Il venait de mettre fin à une engueulade sans importance mais épuisante et voilà qu’un pingouin en remettait une couche. Soupirant d’exaspération, le Canadien ne prit même pas la peine d’inventer une bonne excuse et se contenta de se payer une nouvelle fois de sa tête en accumulant les pannes. Il était seul à rire, mais ça ne le dérangeait pas… il avait l’habitude des gens qui ne comprennent – ou n’aiment- pas le langage cynique. Mais voilà, ça ne suffisait pas… Puisque môssieur se permis de critiquer son mode de vie en incluant même sa fille. Oh ! Pas tout le monde n’était obligé de savoir qu’il avait une gosse nom de Dieu !! Fronçant les sourcils, le jeune homme voulu rétorquer quelque chose de cinglant mais n’en eut pas l’occasion que déjà la brunette avait reprit la parole :

« Écoutez monsieur, je ne sais pas qui vous êtes mais je ne vous permets pas d’intervenir comme ça pendant mon shoot, regardez ce que vous avez fait, vous m’avez tellement fait peur que mon appareil a failli se briser sur le sol, et là vous pouviez dire adieu à vos photos. Et les photos ne sont pas en retard, au journal on ne m’a donné aucune heure limite, excusez moi si je préfère prendre mon temps pour que vos photos soient les meilleurs possible. Et puis, ça ne sert à rien de blâmer votre mannequin, il n’y est pour rien dans tout ça, il n’a eu que très peu de retard d’ailleurs j’étais entrain d’installer le matériel quand il est arrivé. Alors maintenant sortez, que je puisse finir en paix mon travail. »

Quoi ?? Elle prenait sa défense ?? Les deus hommes alors face à face prirent la même tête étonnée genre « Nié ? » lorsque gavroche reprit le dessus et se mêla au mensonge de Caleigh en esquissant cette fois un sourire vainqueur. Il se fit toiser avec mépris mais s’en fichait tant qu’on lui foutait la paix. Reculant de trois pas, les mains dans les poches, il arborait toujours ce sourire narquois intimant à son interlocuteur de s’en aller. Ce dernier serra les poings.

« Je me fiche bien de ce que vous avez à dire ! Ce que je veux ce sont les résultats ! Mademoiselle : au boulot. Quand à toi Gavroche… Je vais en tirer deux mots au patron, tu vas finir par comprendre. J’suis pas ta mère putain ! C’est toi qui a des responsabilités car n’oublies pas que tu es p… »

« Wopopop ! J’ai imprimé, capté, enregistré, tout ce que tu veux mais… C’est bon, tu veux pas non plus que j’raconte à tous le monde que t’as des morpions si ? Allez ouste ! » Le coupa net le mannequin afin qu’il n’en rajoute pas encore sur le fait qu’il était « papa » et donc qu’il avait des responsabilités.

L’autre homme sembla enfin prêt à les laisser tranquille et la séance pu reprendre. Encore un peu paumé par tout ce qu’il venait d’entendre d’ahurissant et surtout perturbé par le fait que Caleigh l’ait défendu, il s’en remit à son égo et s’avança vers la jeune femme, à côté du pied de son appareil photo qu’il balança entre ses deux mains.

« Vous savez… Il était inutile de me défendre en risquant de perdre votre job. Ils ont l’air sévères comme ça, mais ils ne me feront rien… je leur rapporte beaucoup trop de bénéfices. »

Il avait parlé d’une façon assez ironique, montrant qu’il n’était pas satisfait d’être « un objet de consommation » mais qu’il faisait avec. Jetant ensuite un coup d’œil à l’appareil de la junkie, il s’assura rapidement qu’il n’y avait pas de casse visible auquel cas il aurait évidemment payé les réparations. Il était désagréable… Hautain… Mais pas méchant, il y avait une grande différence là-dessus. Esquissant un demi-sourire il reprit :

« Occupez-vous plutôt de vos affaire, à ce que je vois… ça va plutôt mal. »
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Caleigh S. Fox

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 10:23

    Jamais, non jamais Caleigh n’aurait voulu qu’on ait pitié d’elle. C’est d’ailleurs pour ça qu’elle ne parle pas, qu’elle ne dévoile rien. Il y a tellement de choses qu’elle aurait voulu dire et qu’elle n’a pas pu au moment voulu, il est clair qu’elle a des regrets mais est-ce que ça ne fait pas partit de vie tout ça ? Il n’y a pas toujours des moment faciles, c’est dans l’ordre des choses, tout comme il y a le bien et le mal, le ying et la yang, ça a toujours été ainsi et ça le restera jusqu’à ce que ce soit la fin. Elle voit bien dans les yeux de Gavroche qu’il a tout compris, il sait qu’elle ne cherche pas sa pitié. D’ailleurs, il ne rétorque pas, sûrement parce que lui-même n’est pas totalement clean, comment ne pas toucher à la cocaïne, au cannabis, à l’alcool, de nos jours ? Les tentations sont partout, les plus fort résiste les plus vulnérables sombres petit à petit dans cet univers vicieux qui vous provoque de la dépendance.


    Caleigh ne se fait pas d’illusion, elle sait très bien qu’elle est loin d’être une photographe connue de tous. Pour être honnête, elle n’a jamais recherché la gloire, mais juste à faire ce qu’elle aime. Peu importe si on la critique, ça lui passe au dessus de la tête. Bien sur le journal, c’est pas le boulot rêver, mais elle a tout de même des libertés pour créer et ça lui suffit. Tout ce qu’elle veut, c’est juste que sa mère puisse au moins une fois être fière de sa fille de là où elle se trouve, et pas qu’elle voit seulement la droguée…


    La situation se calmait peu à peu, il était peut être temps d’être professionnel pour tout les deux, pour Caleigh d’être moins exigeante, et pour Gavroche de montrer un peu plus de bonne volonté, finalement c’est tout ce qu’elle lui demande. Elle sait très bien que ce retrouver en pingouin au milieu d’une église ça peut ne pas être très marrant, ça peut même être flippant mais elle n’a pas choisis ça… Malheureusement. Le shoot reprenait doucement, et les clichés étaient mille fois meilleurs que les précédents. Peut être que cet dispute n’a finalement pas été une mauvaise chose, qui sait. Mais voilà, il a fallu que ce nain arrive pour tout ficher en l’air, Caleigh a eu une peur bleu, et elle a bien cru que son appareil était mort, là ça aurait sûrement été la fin de son rêve, car le prix de cet merveille est bien trop élevé pour les moyens de la jeune femme. Et le fouteur de merde en rajoutait peu à peu… Si bien que Gavroche finit par intervenir :



    « Wopopop! J’ai imprimé, capté, enregistré, tout ce que tu veux mais… C’est bon, tu veux pas non plus que j’raconte à tout le monde que t’as des morpions si ? Allez ouste ! » Coupa net Gavroche.


    Caleigh n’en revenait pas vraiment de ce qu’elle venait de faire, elle avait prit la défense de Gavroche et sans se forcer en plus, pourquoi ? Et bien, elle s’est trompé finalement. Il n’est peut être pas comme tout les autres mannequins, et puis déjà rare sont les top models qui sont pères à 25 ans si elle ne se trompe pas… Le jeune homme s’avançait maintenant vers elle alors que le trouble fait se dirigeait vers la sortie avant de prendre la porte. Il avait l’air aussi perturbé qu’elle par ce revirement de situation, il y 15 minutes à peine ils étaient entrain de s’en foutre plein la gueule et voilà maintenant, qu’elle l’avait défendu, en ayant elle-même risqué sa place…


    « Vous savez… Il était inutile de me défendre en risquant de perdre votre job. Ils ont l’air sévères comme ça mais ils ne feront rien… Je leur rapporte beaucoup trop de bénéfices… Occupez vous plutôt de vos affaires, à ce que je vois… ça va plutôt mal. »



    Caleigh baissa les yeux, il la vouvoie maintenant… Pour aller mal, ça va mal, mais c’est comme ça, point. C’est plutôt perturbée par tout ça, qu’elle releva son regard pour chercher celui de Gavroche, il est temps d’enterrer la hache de guerre…


    « Écoutes, tu me tutoyais tout à l’heure, et tu peux continué, j’ai horreur des manières » dit elle en esquissant un sourire. « Si je t’ai défendu, c’est venu tout seul, je trouvais ce type répugnant et injuste. J’ai beau avoir un sale caractère et sûrement de nombreux défauts mais je ne suis méchante. Ça me paraissait juste de défendre, prend ça comme des excuses pour mon comportement. Quoi qu’il en soit, je t’ai mal jugé, tu n’es peut être pas aussi égoïste que je le croyais, je… je n’étais pas au courant pour ta fille, en même temps pourquoi l’aurais je été, ça ne me regarde pas… Enfin bref tout ça pour dire, que je te respecte, tu arrives à survivre dans ce milieu avec une enfant, c’est pas donné à tous… Il serait peut être préférable qu’on reprenne tout depuis le début, tu ne crois pas ? Je ne suis pas comme ce fouteur de merde tu sais… » confia-t-elle à Gavroche.

    Sur ces mots, elle attrapa son appareil, et prit un cliché de Gavroche sans même qu’il s’y attende, une pose naturel, vraiment parfaite… Elle tourne l’écran vers lui…


    « Voilà ce que je voulais. Du naturel… » dit elle doucement.
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Gavroche L.Givenchy

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 11:25

« Écoutes, tu me tutoyais tout à l’heure, et tu peux continuer, j’ai horreur des manières. Je t’ai défendu, c’est venu tout seul, je trouvais ce type répugnant et injuste. J’ai beau avoir un sale caractère et sûrement de nombreux défauts mais je ne suis méchante. Ça me paraissait juste de défendre, prend ça comme des excuses pour mon comportement. Quoi qu’il en soit, je t’ai mal jugé, tu n’es peut être pas aussi égoïste que je le croyais, je… je n’étais pas au courant pour ta fille, en même temps pourquoi l’aurais je été, ça ne me regarde pas… Enfin bref tout ça pour dire, que je te respecte, tu arrives à survivre dans ce milieu avec une enfant, c’est pas donné à tous… Il serait peut être préférable qu’on reprenne tout depuis le début, tu ne crois pas ? Je ne suis pas comme ce fouteur de merde tu sais… »

Gavroche semblait hésiter… Perturbé aussi par ces paroles sincères. Sachant qu’il y avait encore deux minutes ils se pouillaient le nez à savoir lequel était le plus con dans l’histoire. Finalement, ni l’un ni l’autre… ils se ressemblaient plus qu’ils ne le croyaient… Mais beaucoup de choses les opposaient aussi. L’un était riche, l’autre pauvre. L’un était prétentieux, adepte des coups d’un soir… Et père d’une petite fille de 4 ans. L’autre était assez humble, amoureuse et célibataire. Mais tous les deux se droguaient, tous les deux n’étaient pas heureux… Enfin tout ça pour dire que tout était plus proche qu’on ne le pense. Pourquoi se détesteraient-ils en fin de compte ? Il n’y avait pas de raison valable… S’appuyant contre l’immense colonne de marbre à côté de lui, Gavroche arbora un air pensif suite aux dires de la jeune femme… Recommencer depuis le début. Pouvaient-ils vraiment s’entendre. Et puis… Elle savait qu’il avait une fille maintenant. Merci l’ami ! C’était le genre de chose qu’il n’aimait pas voir ébruiter… Non pas parce qu’il avait honte de Charlotte, au contraire, elle était le soleil de sa vie, une pure merveille ! Plutôt pour la garder en dehors de ce monde barbare qu’est celui de la publicité, du mannequinat et du business en général. Plissant ses paupières, un rictus ironique s’accrocha au visage angélique du séducteur qui reprit alors de son ténor naturel…

« Oui j’ai une fille.. Mais qui te dis que je m’en occupe bien ? Si ça se trouve je la fais dormir dans un carton, elle ne mange que des frites et passe ses journées à s’abrutir devant la télévision. Ça ne veut rien dire, je peux être un véritable salaud et avoir une gosse. »

Mais avant qu’il n’ait pu reprendre sur le fait de tout recommencer à zéro, un flash le perturba illico et le laissa sur place comme deux ronds de flan. C’est ce qui s’appelle « prendre au dépourvu » ça madame ! clignant plusieurs fois des yeux, il jeta pas la suite un bref coup d’œil à l’écran que son interlocutrice – alors satisfaite – lui montrait. Mouai… C’est vrai qu’il était bien là-dessus, et impossible de dire qu’il posait puisque ça n’était pas le cas. Ohoh ! Voilà qui était flatteur ! Ainsi donc même hors podium, il gardait une allure splendide ? Oui enfin… Y’a des limites, parce qu’on ne pouvait pas dire que sa tête le matin soi aussi éveillée et éclatante. Heureusement, il n’y avait que Charlotte qui le voyait ainsi, aucune femme ne partageant son lit.

« Oui, je… Hum… Bon, je disais quoi ? » Bafouilla le dandy en tendant sa main à Caleigh. « Ah oui, formidable, faisons comme si rien ne s’était passé. »

Retirant définitivement sa veste pingouin, il s’apprêtait à en faire de même avec le pantalon afin d’enfiler ses propres fringues lorsqu’il se trancha net dans l’action, envoyant un regard à la belle qui voulait tout dire. Il attendit qu’elle se retourne pour ranger son appareil dans sa sacoche pour se déshabiller entièrement et revêtir son jean et sa chemise. Bon, il n’était pas particulièrement pudique comme garçon, et il se savait très beau… Donc, pas de quoi faire des complexes. Souvent même, il était amené à défiler intégralement nu pour des shoots « hot » faits pour des marques de bijoux pour homme, de préservatif, de sous-vêtements ou de literie pourquoi pas ? Il se souvenait juste d’un soir où, alors qu’il dînait tranquillement avec sa fille devant la télévision, le feuilleton fut coupé pour laisser passer un espace pub durant lequel il y eut une campagne dans laquelle il tournait complètement à poil, où on le voyait de dos en train de se diriger vers une fenêtre avec une musique aguichante puis enlacer sensuellement une autre mannequin puis l’embrasser et tout ça pour une marque de parfum. Evidemment, Charlotte l’avait reconnu et ne comprit pas. Imaginez la honte… Bref, mis à part ce petit incident, rien à reprocher au fait de se retrouver en tenu d’Adam.

Nouant la boucle de sa ceinture, il progressa vers la sortie accompagné de la photographe lorsqu’enfin tous les deux se retrouvèrent face à leur voiture respective. Il y avait – vous pensez bien – la voiture noire, fine et puissante de Gavroche et le… Truc sur des roues de Caleigh. Le soleil tapant fort, le Don Juan se sentit tout de suite l’envie d’aller boire quelque chose de frais en ville… Le main plaquée sur le front comme visière pour protéger ses yeux bleus lagon, il se tourna vers la petite brune :

« Tu veux boire quelque chose ? Ou une glace ? Je t’invite… » Lui dit-il accompagné d’un sourire qui en aurait fait fondre plus d’une… Mais qui ne semblait pas artificiel comme pouvaient l’être ceux de beaucoup de charmeurs.

(je choisis à ta place XD) Elle accepta volontiers bien qu’elle sembla hésiter peu. Il n’y avait pas de raison. L’inverse aurait semblé plus curieux. Il lui ouvrit donc l’accès à la place passager de sa voiture, la referma derrière elle puis prit le volant. Merveilleux, une voiture équipée d’une climatisation. Mais le mieux restait de conduire les vitres ouvertes. Tout était automatisé ici, mais Gavroche préféra tout de suite dissiper les conclusions hâtives de la part de la demoiselle :

« Ce n’est pas ma voiture, c’est la voiture qu’on me prête pour le boulot. Comme un.. Signe reconnaissable. Personnellement je préfère la moto. »

Des petites lumières qui clignotent partout sur un tableau de bord immense. GPS intégré, téléphonie aussi, des micros, la radio, lecteur CD et MP3, internet, petit frigo et j’en passe… Un bijou de technologie certes…

« En fait je n’sais même pas à quoi servent la moitié de ces boutons. » Confia Gavroche à Caleigh d’un air amusé et franc.

Ses yeux rivés sur la routes, les voilà qui partirent pour le centre ville, parmi la poussière du chemin. D’habitude, une séance photo durait plus longtemps… Mais là, notre mannequin capricieux n’était pas d’humeur et puis zut, elle l’avait eu son cliché merveilleux. Le trajet ne fut pas long, bien que la conversation ne semblait pas vouloir s’installer. Un silence régnait jusqu’à ce que Gavroche ne pense à enclencher le CD qu’il écoutait tout à l’heure, autrement dit une compile regroupant variété, rock, tango et Jazz…
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Caleigh S. Fox

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 12:16

    Le visage de Gavroche laisse apparaître de l’hésitation. En même temps c’est plutôt compréhensible, surtout quand on repense à la façon dont la séance de photos s’est déroulée, c’était un vrai fiasco au début, tout allait de travers… Tout ça mêlé à la mauvais volonté de Gavroche et au mauvais caractère de Caleigh, il était sur qu’à un moment ou à un autre ça aurait éclaté, dans un sens il valait mieux que ce soit tombé au début. Elle qui pensait qu’il était impossible de s’entendre avec lui, pourquoi ? Tout ça parce qu’il est mannequin et qu’elle voyait en lui le stéréotype même du top model, et puis les événements ont décidé autrement… Elle n’avait pas prévu de tomber sur quelqu’un d’aussi borné qu’elle, qui a su lui balancer ce que les autres pensent tout bas. Et c’est vrai finalement, ils ne sont pas si différents, enfin seulement sur certains points, et qui sait peut être qu’avec le temps ils pourraient devenir amis, enfin pour l’instant Caleigh est entrain de s’excuser au prés de quelqu’un pour la première fois. C’est peut être le début d’un changement pour la jeune femme.


    « Oui j’ai une fille… Mais qui te dit que je m’en occupe bien ? Si ça se trouv je la fais dormir dans un carton, elle ne mange que des frites et passe ses journées à s’abrutir devant la télévision. Ça ne veut rien dire, je peux être un véritable salaud et avoir un gosse. »


    Il a raison, elle ne sait rien de lui et sa fille, de sa vie en dehors du studio, mais elle ne le sent pas comme un vrai con qui délaisse sa fille au profit de sa petite vie de star richissime, non au contraire, elle le pense attentionné mais peut être qu’elle se trompe, ça ne serait pas la première fois après tout ! La photo prise par Caleigh semble l’avoir déstabilisé, voila la photo qu’elle voulait depuis le début, elle voulait faire ressortir en lui cette beauté qu’il a au naturel, sans qu’il pose et sans artifice, c’est cette émotion qu’elle voulait, et elle l’a aujourd’hui, elle observe alors la photo, magnifique, c’est le seul mot qui lui vient à l’esprit. Il a l’air fier de son cliché même si il ne le montre pas, et préfère reprendre la parole.


    « Ah oui, formidable, faisons comme si rien ne s’était passé. » reprit il.


    Elle laissa afficher un petit sourire sur son visage, un sourire sincère sans se forcer. Sans plus attendre, le jeune mannequin enlève ses « vêtements de travail ». Puis il se stoppa, regardant la junkie, Caleigh murmura un petit « désolée » et se retourna pour ranger le décor ainsi que son appareil, tout ça n’est pas très long à ranger mais elle préfère prendre son temps pour que monsieur puisse se changer tranquillement. Et puis, elle se retourne enfin. Tout à l’heure, elle n’avait pas eu le temps de faire attention à sa tenue, beaucoup plus belle que ce costume, c’est certainement une tenue hors de prix, inabordable pour la demoiselle. Elle le dévisage de la tête aux pieds puis se regarde elle-même, elle porte une robe, un vieux truc qui devait peut être appartenir à sa grand mère, par-dessus un simple gilet. Elle se trouve un peu tache à coté de lui mais bon, elle ne possède pas sa fortune. Elle laissa échappé un petit rire en regardant à nouveau Gavroche.


    Ils se dirigèrent alors tout deux vers la sortie, finalement elle n’a pas très envie de rentrer chez elle, la jeune femme sait très bien ce qui l’attend… Elle va se rouler en boule dans ce qui ressemble à un canapé, et elle va finir par sortir de son tiroir un petit sachet plein de poudre blanche… Elle était entrain de pensé à ça quand Gavroche lui proposa d’aller boire un verre… Elle faillit lui demander de répéter mais non elle avait très bien entendu, après avoir un peu hésité, elle accepte puis grimpe dans sa voiture. Impressionnant encore une fois… Et comme si il a deviné ses pensées, il lui explique que ce n’est pas sa voiture, il semble ne pas être du genre à étaler sa richesse partout… Lui vient alors en tête ses paroles de tout à l’heure, à propos de sa fille.



    « Tu sais, je suis certaine que tu n’es pas un mauvais père. Ne me demande pas pourquoi je pense ça, je ne le sais pas moi-même, c’est juste l’impression que tu me donnes. Tu es proche de ta fille n’est-ce pas ? » dit elle en tournant son regard vers lui au moment où il mit un CD.
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Gavroche L.Givenchy

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 13:33

Les deux jeunes gens s’assirent à l’intérieur de la voiture quelque peu tunnée de Gavroche lorsque celui-ci dissipa tous les malentendus concernant le côté « moderne » voire « blaireau » de son engin. Effectivement, il n’aimait pas se faire remarquer, et lorsqu’il sortait dans la rue, il ne portait jamais rien de voyant. Certes, il avait l’argent de porter des marques comme Diesel, Dior, Chanel et j’en passe… Mais les fringues qu’il choisissait passaient toujours inaperçues. Très bien coupées, une allure folle, mais rien de trop. Et surtout, il n’aimait pas l’idée d’être poursuivit par des paparazzi chaque fois qu’il sortait sa fille. C’était déjà arrivé plusieurs fois qu’il s’en prenne à l’un d’eux pour exploser leur appareil sur le sol en les repoussant jusqu’à ce qu’ils s’en aillent, mais il avait aussi très vite compris que cela ne servait à rien d’autre qu’à aiguiser leur envie de persévérer pour ensuite retrouver son portrait dans les journaux tels que « Closer » avec en gros titre « Gavroche, le célébrissime mannequin Dior, sort bourré avec sa fille et provoque une violente bagarre. ». Les boules… Aujourd’hui, il tentait de ne pas faire attention, gardant toujours des lunettes noires dans son sac pour lui comme pour sa fille, afin de protéger leurs yeux des flash incessants. C’était bien là les moments où l’on regrette sa vie d’entant… Quoi que pour notre dandy, il était impossible d’en arriver là quand on connaît son enfance, sa jeunesse… Il était parti de rien, aujourd’hui il avait tout.

Le Canadien s’apprêtait à mettre un CD dans le lecteur lorsque Caleigh prit la parole à son tour, pour parler à nouveau de sa fille. C’est vrai que cette nouvelle avait dû la surprendre… Et elle n’était pas la première. Quand on voit Gavroche pour la première fois, on se dit « lui, c’est un jeune homme de 20/25 ans qui passe son temps à jongler entre soirées arrosées et femmes fatales. ». Et non… Il était en vérité beaucoup plus sage que ça. Il s’envoyait en l’air d’un côté, mais la majeure partie de son temps, il la consacrait à son travail ET à sa gosse. Il n’avait pas le choix… Mais il ne prenait pas non plus ça du mauvais côté et aimait tellement son enfant qu’il se savait prêt à tous les sacrifices possibles et imaginables pour elle. « Tu sais, je suis certaine que tu n’es pas un mauvais père. Ne me demande pas pourquoi je pense ça, je ne le sais pas moi-même, c’est juste l’impression que tu me donnes. Tu es proche de ta fille n’est-ce pas ? » Il haussa doucement les épaules tandis qu’un petit sourire se dessinait sur ses lèvres… Un sourire qui venait naturellement chaque fois qu’il pensait à la seule chose qu’il avait réussie dans sa vie. Déposant son coude sur le rebord de sa vitre ouverte, il glissa ses doigts dans ses cheveux en attendant que le feu auquel ils venaient de s’arrêter ne passe au vert.

« C’est ma fille, la mienne, à moi… » Murmura-t-il complètement gaga rien qu’à ces mots, l’air dans le vague.

Ça pour y tenir, il y tenait… Tournant son visage albâtre vers celui de sa charmante interlocutrice, il reprit :

« C’est… Elle qui m’a donné l’occasion d’être enfin fière de moi. »

Ouh… Ça restait encore énigmatique tout ça. Naturellement, il continua sur sa lancée, sachant combien il était agaçant de parler avec quelqu’un qui ne cesse de faire des mystères… Le feu changea de couleur et il enclencha sa boîte de vitesse automatique en passant la première…

« Je suis parti de rien, et je continuais dans le rien jusqu’à ce qu’elle me tombe dessus comme un boulet. Je n’voulais pas d’enfant, et je les détestaient sincèrement, elle et sa mère, de m’avoir imposé leur présence. Et puis un soir, un événement m’a poussé à m’enfuir avec mon bébé, sans argent ni rien, juste l’envie incommensurable d’offrir à ma fille ce que je n’avais pas eu : une vie parfaite. J’ai donc gravi les échelons jusqu’à me retrouver dans ce pays, ma face et mon cul placardés sur toutes les affiches de l’Europe mais les poches pleines de billets. »

Il rit doucement, comme ironique et blasé d’avoir dû vendre son corps mais d’un autre côté, heureux d’être là et non plus dans une vieille chambre de bonne au milieu de la neige Canadienne, entouré de trois sous, d’une épouse timbrée et de dealers. Ils arrivaient au centre ville et entraient dans un parking lorsque Gavroche termina une fois pour toute sa réponse :

« Je l’aime plus que tout, et je ne laisserai personne entrer dans notre vie à tous les deux… Parce que je sais qu’elle n’a pas besoin d’une mère… Ce n’est pas aussi indispensable qu’on le prétend. Elle se montrerait plus jalouse qu’autre chose si jamais une femme devait entrer dans ma vie et si je dois choisir : c’est elle que je garde. »

C’était un peu triste tout ça mine de rien… Et le jeune homme s’en rendit compte si bien qu’il fini par élargir son sourire et serra le frein à main en ouvrant sa porte.

« J’ai envie d’une super milk-shake XXL à la fraise… » Envoyant un regard malicieux à Caleigh « C’est l’avantage de ne pas avoir besoin de faire attention à sa ligne. »

Puis, la dévisageant de haut en bas…

« Quoi que ça ne te ferait pas de mal de prendre 3 ou 4… Ou 10 kilos en fait… Ne serai§ce que pour ne pas finir vieille fille. »

Il la taquinait gentiment et le lui montrait par ses mimiques et même ses intonations. Un bar se situait juste devant eux… Ils pourraient y prendre une place et commander ce qu’ils veulent.
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Caleigh S. Fox

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 14:15

    La voiture qu’on prête à Gavroche est tout simplement impressionnante, jamais elle n’a vu plus luxueux que celle-ci, et pour être honnête c’est la première fois qu’elle monte dans une voiture aussi belle, aussi rapide. L’argent… Caleigh n’en a jamais eu énormément, elle n’a jamais connu ce que c’est que de ne pas se priver. Même quand elle vivait avec son père, les fins de mois étaient déjà durs mais maintenant qu’elle vit seule avec un salaire de misère elle est bien obligé de se serrer la ceinture. Elle n’a jamais connu non plus ce que c’est de faire tourner les regards sur son passage, il y a plus belle qu’elle, plus attirante, mieux habillée également. Elle n’a donc pas à craindre les paparazzis, personne ne sait qui elle est. Et dans un sens c’est pas plus mal, c’est-ce qu’elle a toujours chercher, elle ne peut pas se plaindre. Et pourtant, il y a des jours où elle aurait aimé être celle qu’on invite aux bals quand elle était encore au lycée, non au lieu de ça, elle était considérée comme la fille bizarre que tout le monde évite. Elle n’avait rien de bizarre, à cette époque, elle était juste timide, elle n’a eu aucune mère pour lui expliquer comment se comporter au lycée, pour la rassurer…


    Elle l’observait Gavroche, qui renonça tout à coup à mettre ce CD, elle venait de dire ce qui lui tournait dans la tête depuis tout à l’heure. Il est évident qu’il tient plus que tout à sa fille, pas besoin d’être un professionnel pour le deviner, il dégage tellement de chose que Caleigh commence à s’en vouloir de ne pas avoir chercher à le découvrir plus tôt. Il tourna son regard vers elle, elle ne put qu’y plonger les siens…



    « Je suis parti de rien, et je continuais dans le rien jusqu’à ce qu’elle me tombe dessus comme un boulet. Je n’voulais pas d’enfant, et je les détestaient sincèrement, elle et sa mère, de m’avoir imposé leur présence. Et puis un soir, un événement m’a poussé à m’enfuir avec mon bébé, sans argent ni rien, juste l’envie incommensurable d’offrir à ma fille ce que je n’avais pas eu : une vie parfaite. J’ai donc gravi les échelons jusqu’à me retrouver dans ce pays, ma face et mon cul placardés sur toutes les affiches de l’Europe mais les poches pleines de billets »



    Caleigh s’attendrit doucement sur le récit de Gavroche… Il a été courageux, oh ça oui. Comment réagir face à se genre de situation ? C’est pas toujours évident. Il y a plusieurs phases : tout d’abord il y a cette période de rejet, on peut pas croire que ça nous arrive à nous, on se sent perdu, pris au dépourvu, comme si le ciel nous tombait sur la tête, puis il y cette prise de conscience qui nous dit qu’on peut pas faire marche arrière, qu’il est temps d’être un adulte et d’assumer, puis il y a l’acception, même si on a toujours du mal à digérer la nouvelle. Et enfin, quand le bébé arrive il y a cette phase d’attendrissement, où on devient totalement accro à ce petit être humain, et voilà comment on ne peut pu s’en passer. C’est sûrement ce qui a du se passer pour lui.


    « Je l’aime plus que tout, et je ne laisserai personne entrer dans notre vie à tous les deux… Parce que je sais qu’elle n’a pas besoin d’une mère… Ce n’est pas aussi indispensable qu’on le prétend. Elle se montrerait plus jalouse qu’autre chose si jamais une femme devait entrer dans ma vie et si je dois choisir : c’est elle que je garde » reprit il.


    Il serra le frein à main, c’était la fin du trajet, la fin de son histoire… Mais Caleigh n’est pas tout à fait d’accord, elle sait ce que c’est d’avoir vécu sans une mère, et voilà où elle en est maintenant, elle est certaine qu’un jour il changera d’avis… Caleigh jeta un coup d’œil par la vitre, elle regarde alors le ciel, c’est peut être là bas qu’elle se trouve. Tout ce qu’elle a, ce ne sont que des photos… Elle allait prendre la parole quand Gavroche la devança…


    « Quoi que ça ne te ferait pas de mal de prendre 3 ou 4… Ou 10 kilos en fait… Ne serai§ce que pour ne pas finir vieille fille. » dit il pour la taquiner.


    Si Caleigh est aussi maigre c’est tout simplement parce qu’il y a des jours où elle n’a pas les moyens de se nourrir, la vie est devenue trop chère pour elle, à tel point que des fois, elle ne peut pas payer son loyer, elle risque à tout moment de se faire expulser et elle le sait très bien… Caleigh rigola légèrement, elle était confuse qu’il ait remarqué sa maigreur, mais elle est certaine qu’il pense que c’est à cause de la drogue…


    « Tu sais je ne suis pas une anorexique, j’aime manger, j’adore ça même, seulement… Je ne peux pas toujours mangé, si tu vois ce que je veux dire… Je ne gagne pas aussi bien ma vie que toi »
    lui confia-t-elle.


    Elle ouvrit la portière doucement avant de la claquer légèrement derrière elle.
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Gavroche L.Givenchy

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 14:59

Non, ça ne s’était pas passé comme ça… Et toute cette période était extrêmement douloureuse aux yeux de Gavroche. A ce moment-là, il avait 21 ans, il était un dealer assez connu au Nord du Canada mais aussi assez discret pour ne pas être encore pisté par la police. Et cette fille, Karolane, fille de bourgeois, avait décidé de faire sa rebelle. Elle n’avait rien pour plaire au jeune homme mis à part son physique. « Une belle gueule, un beau cul » comme disaient ses potes. Il lui avait donc été assez simple de la rouler dans la farine puis de commencer à coucher avec elle… Ce n’était qu’une histoire de sexe, aucun sentiment de la part ni de l’un et ni de l’autre. Elle n’avait que 17 ans lorsque la nouvelle tomba : enceinte ! Et évidemment, seul Gavroche pouvait en être le père. Il accepta donc de l’épouser afin qu’elle ne soit pas déshéritée sur le champ en échange du soutien financier de son père. Leur idylle ne marcha évidemment pas et ils firent semblant pendant un an… Le temps de la grossesse jusqu’à ce que, quelques mois plus tard, une dispute plus importante que les autres ne pousse Karolane à tenter de noyer leur fille alors âgée de quelques mois. Gavroche s’interpose et s’enfuit… Pour ne jamais la revoir. Voilà donc un résumé simplifié de l’histoire. Mais c’était tant mieux si Caleigh s’imaginait un plan bateau dans le style « j’veux pas d’enfant » puis « Oh si finalement c’est mignon. ». Parce que non, c’est pas si mignon que ça… Heureusement Charlotte pleurait très peu et ne demandait jamais rien à personne. Elle avait su être un bébé agréable. Et puis Gavroche s’était fait embauché dans une boîte gay comme danseur/serveur, jusqu’à se faire remarquer dans le milieu de la mode… Jusqu’à en arriver aux grandes maisons les plus célébrissimes de France, D’Italie, d’Angleterre ou d’Amérique. Bref… Un véritable parcours du combattant.

Le Canadien s’était arrêté là, et était descendu de la voiture tout en enchaînant sur une petite vanne concernant son interlocutrice. Elle était très mince, mais elle n’était pas laide pour autant. Disons qu’elle manquait un peu de peps, de style, de… Volume. Oui, notre dandy était un adepte des formes rondes (mais pas trop) telle que Scarlett Johansson avec laquelle il avait fait un shooting il y avait 6 mois environ. Appuyant sur sa clef, il verrouilla la voiture tandis que la brunette lui répondait… Comme si elle voulue se justifier. Oui c’est bon, il disait ça pour rire… Pas la peine d’entrer dans les détails pseudo§dramatiques larmoyants. Lui aussi était passé par là. Croisant les bras sur sa poitrine il commença à se diriger vers le fameux bar tout en répondant de manière détachée :

« Anorexique ? Ah çà non tu ne l’es pas. Sinon tu n’accepterais pas de venir manger quelque chose avec moi, de peur de ne pas trouver un stratagème pour ne pas avaler ta glace ou ton milk-shake. Je connais bien cette maladie rappelle-toi, je travaille avec des mannequines 24/24H, et les 3/4 sont anorexiques. «

Binh oui, et c’est aussi pour cela qu’il refusait catégoriquement de laisser entrer sa fille dans un pareil univers de peur qu’elle ne fasse des complexes et refuse de s’alimenter par la suite. Quant à l’anorexie masculine… C’est encore tout autre chose et ça concerne plus les relations avec la mère ou les difficultés à trouver sa place dans la famille, la société ou encore, son orientation sexuelle. Pas super guai tout ça… Mais le soleil qui rebondissait sur les vitrines tout autour d’eux redonna le sourire au canadien qui s’assit sur une chaise, sur un terrasse au devant d’une table en faisant signe à Caleigh de le rejoindre. Il jeta ensuite un coup d’œil à sa montre et remarqua qu’il lui restait 3 heures 30 avant d’aller chercher sa fille à l’école. Binh tiens, puisque la photographe semblait s’y intéresser de prêt, c’était ‘occasion de la rencontrer pourquoi pas ? ça n’avait rien de formel, mais c’était toujours sympa.

« Prends ce que tu veux. » Murmura le dandy en donnant une carte des boissons, glaces et desserts à son invitée, le nez plongé dans la sienne.

Il n’avait pas remarqué, mais déjà un groupe de jeunes femmes attablées à côté s’étaient retournées pour l’admirer en riant comme des folles. Sans doute l’avaient-elles reconnue, c’était bien le genre à lire ces journaux féminins. Mais Gavroche semblait ne même pas y prêter attention, un peu habitué d’un côté, et complètement j’m’en-foutiste de l’autre. Lorsqu’enfin l’une d’entre elles, peau hâlée, magnifiques cheveux blonds et taille de guêpe moulée dans un mini§short blanc vint l’accoster :

« Excusez-moi monsieur… Mais vous êtes bien Gavroche L.Givenchy ? » Lui demanda-t-elle d’une voix aguicheuse en lui présentant un journal qu’elle tenait dans la main.

Sur le journal : une photo de lui dans l’une de ces publicités pour parfum dans lesquelles il figurait intégralement nu. Sans rougir pour autant, un sentiment d’exaspération s’immisça en lui et il répondit gentiment néanmoins :

« Of course… Mais je n’fais ni autographe et ni photo collective avec tes copines. A la limite juste un baiser mais en échange, tu garde ta bouche fermée et tu ne fais pas courir la nouvelle dans tout le quartier. »

Sitôt dit, sitôt fait, le Don Juan se pencha sur la joue d la belle et y laissa un chaste baiser qui la fit rougir et sautiller sur place avant qu’elle ne s’éloigne, visiblement aux anges. C’est là que le mannequin se tourna vers Caleigh et lui dit avec sarcasme :

« C’est drôle, on respire le même air et personne ne te demande d’autographe… »

Ce n’était pas pour se vanter, au contraire… Il était jaloux qu’on la laisse tranquille et sa phrase signifiait surtout qu’il était un être humain comme tout le monde et qu’il ne comprenait pas ce phénomène de starification.

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Caleigh S. Fox

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyDim 5 Avr - 16:05

    Une fois sortie de la voiture, la chaleur lui tomba littéralement dessus, le soleil est encore haut et tape fort. C’est étrange car quand on voit la peau claire de Caleigh, on pourrait croire qu’elle ne vit pas dans un pays où le soleil est au beau fixe tous les jours… Elle n’aime pas aller sur la plage et se mettre en maillot de bain pour glander sur une plage remplie de touriste. Non, c’est pas le genre de la jeune femme, elle est plus du style à parcourir la plage pour prendre des photos, et si à la limite elle a envie de se rafraîchir, elle se baigne mais le matin de bonne heure, quand la plage est encore déserte… La foule et le regard des autres, c’est pas le truc de la junkie.


    Caleigh n’a jamais eu de style, pour être honnête quand elle sort elle s’habille avec la premier vêtement qu’elle voit, peu importe si les couleurs vont bien ensemble, que ça se marie bien, elle s’en fou… Peut être qu’on peut qualifier ça de style… Non je ne crois pas… M’enfin bon, on est pas tous des figures de mode comme Gavroche.



    « Anorexique ? Ah çà non tu ne l’es pas. Sinon tu n’accepterais pas de venir manger quelque chose avec moi, de peur de ne pas trouver un stratagème pour ne pas avaler ta glace ou ton milk-shake. Je connais bien cette maladie rappelle-toi, je travaille avec des mannequines 24/24H, et les 3/4 sont anorexiques.  »


    D’accord, sur ce coup elle avait cherché à se justifier, elle déteste sa maigreur, elle n’aime pas non plus que les autres s’en aperçoive, c’est humiliant… Mais en même temps, elle ne peut s’en prendre qu’à elle-même. Bah oui, la drogue n’arrange en rien ça, et après tout, l’argent qu’elle donne à son dealer, elle pourrait tout aussi bien le mettre dans de la bouffe ! Seulement, elle a déjà essayer et elle s’est rendu compte que ces foutus crises de manques arrivent plus vite qu’on ne le croit ! Pendant deux jours, elle ne s’était pas piqué, elle n’avait pas non plus snifé, et ce fut les deux jours les plus dur de sa vie, si c’était si simple d’arrêter, ça ferait longtemps qu’elle n’y toucherais pu.


    « Ouais je sais, tu sais moi aussi je les vois ces mannequin, lors des shoots, et j’ai même l’impression qu’elles sont plus maigres que moi, je trouve ça horrible, et le pire dans tout ça, c’est que c’est leur choix, je me suis toujours demandé comment on peut se laisser crevé de faim volontairement. »


    Les deux jeunes gens prirent place à une table, Gavroche tendit une carte à la jeune femme, elle s’en saisit et plonge son attention sur ce qui est écrit dessus, que va-t-elle bien pouvoir prendre, il y énormément de choix, hum glace à la pistache, sorbet au citron, finalement Caleigh va opter pour une glace au nougat, elle adore ça, c’est son père qui lui a fait découvrir étant petite, elle aime cette saveur. Elle regarde par curiosité, ce que propose d’autre la carte, quand la voix d’une jeune fille lui fit sortir son nez du document.


    « Excuser moi monsieur… Mais vous êtes bien Gavroche L. Givenchy ? »
    dit la jeune fille avec une voix… particulière x)


    Caleigh étouffa un rire quand la demoiselle lui tendit un journal où Gavroche apparaît complètement nu sur certain clichés. Le mannequin remplit son devoir de personnage public et fit une bise chaste à la jeune fille, qui a du sûrement se faire dessus, Caleigh reporta son attention sur lui, elle est aux bords d’exploser de rires tellement la jeune était pitoyable !


    « Dis donc, tout à l’heure tu faisais des manières pour pas que je te regarde te déshabiller et je vois que tu poses nu, mais dis moi, t’es pas mal quand même ! »


    Elle ne pu se retenir plus longtemps, un fou rire prit possession d’elle, elle le taquine c’est tout. Après tout, il s’est bien moqué d’elle juste avant, elle se venge (xP)… Tout de même, cette situation était assez amusante. Elle reprit son sérieux quand Gavroche prit la parole :



    « C’est drôle, on respire le même air et personne ne te demande d’autographe… »


    Elle plongea son regard dans le sien, il a tout à coup l’air d’envier son statut de personne anonyme. Elle trouve ça un peu comment dire… étrange. C’est vrai pour la plupart des gens c’est le rêve d’être quelqu’un de connu et de respecter des autres. Pour lui, cela semble plus être un fardeau qu’autre chose.



    «  Tu regrettes ? D’être devenu mannequin ? D’avoir ce mode de vie, que les gens te reconnaissent dans la rue, d’être aimé, désiré par des centaines de filles ? »


    Elle détourna son regard pour interpeller la serveuse qui semblait être décidé à les faire patienter, bien que tout deux ne soient pas pressés, Caleigh n’aime pas attendre. La preuve en début d’après midi avec le retard de son interlocuteur. Une fois la serveuse à leur table, la junkie commanda une glace au nougat, Gavroche lui aussi commanda. La chaleur envahit peu à peu la demoiselle qui ne plus tenir, elle finit par enlever son gilet, laissant ainsi découvrir les stigmates dont parlait le jeune homme au début de la journée. De vilains petits bleu causé par les seringues, elle observe ses bras un moment, honteuse…


    « Dis, à quelle heure quitte ta fi… »


    Elle n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’elle entendit un cris, celui de la serveuse qui venait de glisser sur le sol tout juste laver par la femme de ménage, le plateau qu’elle tenait dans ses mains il y a encore deux secondes atterrit en plein sur Caleigh qui bondit par la froideur de la glace sur ses cuisses…



    « AAAAAH, mon dieu ce que c’est froid !!! »
    lacha-t-elle sans retenu.


    Ce qui était une robe juste avant, ne l’est plus actuellement, c’est juste un bout de tissus recouvert de glace…
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Gavroche L.Givenchy

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MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyLun 6 Avr - 12:45

Effectivement, la photo qui se trouvait sur le magazine le représentait lui, posant nu sur le rebord d’une fenêtre mais, fort heureusement, un drapé léger qu’il tenait pressé contre sa poitrine cachait les endroits stratégiques si vous voyez ce que je veux dire. Mais Gavroche n’avait pas honte et ce, même s’il avait fallu qu’il se retrouvât en tenue d’Adam devant les yeux émerveillés de millions de fans. C’était aussi ça le métier… Et les 3/4 du temps, il les passait sans rien sur le dos, dans les coulisses. Néanmoins, il sourit à la réflexion de Caleigh et lui répondit sans mal…

« Si je vous ais demandé de vous retourner, ce n’était pas pour moi… Mais par peur que vous ne me violiez la seconde qui suivait. On est jamais trop prudents. »

Sur ce, il se laissa interrompre par une serveuse qui leur demanda leurs boissons. La jeune femme hésita quelques instants puis son choix se termina sur une glace au nougat. Le dandy quant à lui, opta pour un milk-shake frappé à la fraise, grande taille. Sa gourmandise favorite après la crème de marron qui demeurait le grand vainqueur dans cette série. Il aimait tout ce qui était sucré, tout ce qui faisait grossir aussi. Kebab, beurre, pizza, crêpe, pancakes, Nutella ©️, beurre de cacahuète et j’en passe… Souvent, il passait ses nuits blanches à regarder la télévision, accompagné d’une pot XXL de pop corn au caramel ou de tablettes de chocolats qui pour autant ne faisaient pas fondre les siennes. Et oui, c’était l’avantage de ne pas prendre un gramme même en se faisant plaisir. Il semblerait que la petite Charlotte ait pris de son père de ce côté-là puisqu’elle mangeait comme 4 mais restait fine comme une allumette.

S’adossant contre son siège, le mannequin s’étira les bras en l’air lorsqu’un cri lui perça douloureusement les tympans : « AAAAAAAH ! Mais qu’est-ce que c’est froid ! » Cria Caleigh d’une voix perçante. Le Don Juan compris vite la situation lorsqu’il aperçut sur ses genoux la fameuse glace au nougat qui gisait tristement. Sans pouvoir s’en empêcher, il éclata de rire tout comme d’autres aux tables aux alentours puis fini par retrouver les bonnes manières et par attraper sa serviette afin de retirer le plus gros des dégâts en congédiant la serveuse d’un geste de la main l’air de dire « ça va, je m’en occupe. »

« Sinon, pour reprendre ta question de tout à l’heure : je ne regrette jamais rien… Mais je cherche toujours mieux. Je ne serais pas mannequin toute ma vie et je prends des cours de théâtre pour devenir acteur… Je crois que c’est ça au fond que j’ai toujours voulu faire. »

Il inspecta la tâche sur le vieux vêtement de Caleihg puis reprit sans mal :

« On va t’acheter d’autres fringues… Là, tu crains ma vieille. Surtout que si tu y mettais un peu du tiens, tu serais bien plus jolie que ça. »

Il ne la critiquait pas mais presque. Disons qu’il trouvait ça dommage qu’on gâche son potentielle séduction par manque de moyens… Surtout si c’est pour se droguer à côté. Elle pouvait se piquer, fumer ou snifer, ça gavroche s’en moquait… il faisait pareil. Mais au moins qu’elle ressemble à autre chose qu’à un sac à patates ! Sitôt dit, il attrapa son milk-shake qu’il demanda en format à emporter et la même chose pour la glace de la donzelle. Tous les deux armés d’un moyen rafraîchissant, ils purent se faufiler dans la foule pour commencer leur route vers les magasins. Inutile de se ruiner certes, mais vous connaissez mal Gavroche : s’il trouvait une robe qui - selon lui – irait bien à Caleigh, vous pouvez être sûr qu’il la lui achète qu’importe son prix…

Les deux jeunes gens se promenaient côte à côte ( produisant contraste énorme entre les deux ) lorsque la canadien lâcha sa paille d’entre ses lèvres pour interpeller s-la junkie :

« Au fait, tu voulais dire quoi avant que ce truc ne te tombe dess… Wow ! »

Il s’était lui-même coupé la parole pour empoigner subitement le poignet maigrelet de son interlocutrice afin de la diriger vers une vitrine fort bien décorée au milieu de laquelle trônait une robe longue magnifique. Blanche avec quelques motifs fleuris vers le bas, dos et bras nus… Sirotant à nouveau sa boisson et l’air concentré, gavroche murmura :

« Avec un gilet pour dissimuler tes bleus elle me paraît parfaite. Et puis tu as une taille pour ce genre de robe… Par contre, est-ce que tu sais marcher avec une démarche un peu plus féminine ? » La taquina-t-il gentiment en lui offrant un clin d’œil.

Bon, il ne fallait pas regarder le prix hein… Mais de toute manière il s’en foutait. Tirant la belle jusqu’au magasin il la planta devant la rangée qui exposait cette robe et lui tendit un modèle taille 36.

« Allez, vas l’essayer. » Lui ordonna-t-il presque en la poussant cette fois vers les cabines.

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Caleigh S. Fox

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Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. Empty
MessageSujet: Re: Tu ne vas pas t'en tirer comme ça ! || Gavroche.   Tu ne vas pas t'en tirer comme ça !   ||  Gavroche. EmptyLun 6 Avr - 15:48

    Cette glace aura au moins eu le mérite de la rafraichir, elle qui avait très chaud il y a deux minutes, et bah maintenant elle se sentait mieux, certes elle venait de provoquer, enfin la serveuse, les rires de toutes les personnes présentes dans le bar (?) Mais bon elle aussi rit, d'ailleurs elle est même exploser de rire, après tout le ridicule ne tue pas, le rire de Gavroche se mêla au sien... Cette situation est comique, mais bien sur quand Caleigh baissa les yeux, elle vit une énorme tache sur sa robe, ça c'était tout de suite moins marrant. Bah oui, elle a pas non plus envie de se trimballer tout le reste de la journée dans une robe toute tachée, mais d'un autre côté elle a pas vraiment le choix, elle n'a pas de fringues de rechange, et elle n'a pas non plus les moyens d'aller s'en acheter une nouvelle.


    Caleigh soupire, elle tourne son regard vers la serveuse qui a vraiment l'air d'être gênée pour la jeune femme... Il est clair que si elle avait été à la place de cette jeune fille, elle aurait eu honte aussi, et surtout très peur pour son emploi, parce que dans ce genre de boulot, tu peux te faire engager comme tu veux mais tu peux également être viré aussi vite que tu t'es fais embaucher... Malgré tout ça, c'est Gavroche qui prit en charge le netoyage de cette vilaine tâche, mais sans succès. Le top model ne parvient pas à faire partir le moindre millimètre de glace... Caleigh lève les yeux au ciel, elle est maintenant condamnée pour le reste de la journée, mais ça c'est un détail. Elle fit un sourire à Gavroche pour le remercier, c'est déjà pas mal qu'il l'ait invité à passer un moment ici après tout ce qui vient de se passer... Il finit par répondre à sa précédente question, et la réponse qu'il lui donna, surprit seulement à moitié la jeune femme... Acteur ? Elle y avait pensé en tout début de journée, il sait parfaitement prendre différentes expressions quand il pose, seulement à ce moment là, ce n'était pas ce que voulait Caleigh, comme elle lui a prouvé, elle desirait juste du naturel... Elle préfére ne rien lui dire, elle le voit qui l'observe, on dirait même qu'il a une idée derrière la tête, mais... Quoi donc ?



    « On va t’acheter d’autres fringues… Là, tu crains ma vieille. Surtout que si tu y mettais un peu du tiens, tu serais bien plus jolie que ça. »



    PARDON ? Il est serieux là ? Non, mais... Caleigh est bouche bée, il n'est pas obligé de faire ça, enfin c'est bon quoi c'est pas un drame de passer la fin de la journée avec cette tâche, elle en a vu d'autres... Lui vient alors en tête le jour où elle est tombé parce qu'elle a loupé une marche, elle s'est retrouvée avec le pantalon déchiré au niveau des fesses, et autant vous dire que ce jour là, elle ne portait pas la belle culotte de grand mère, mais plutôt un string... Elle s'est retrouvée le cul à l'air jusqu'à ce qu'elle termine sa journée de travail, derrière elle, tout les gens rigolait, qui aurait pu rester serieux en voyant ça ? C'est complétement impossible. Elle est gênée par cette attention de Gavroche, elle n'en demandait pas tant, juste qu'ils soient capables de s'entendre et de devenir de bons amis, mais jamais elle n'aurait pensé qu'il irait jusqu'à lui offrir une nouvelle tenue...


    « Oh ! Euuuuh... Tu n'es pas obligé tu sais, j'ai l'habitude de ce genre de petits incidents, tu sais je suis très maladroite et en général ce genre de truc ça tombe sur moi. En même temps, tu l'as peut être troublée par ta beauté de mannequin, qui sait. » Elle hésite un instant, elle sait très bien qu'il ne renoncera pas à son idée, d'ailleurs il s'est déjà levé de sa chaise, à quoi bon résister ? « C'est bon, t'as gagné, on va faire les magasins...»


    Elle se leva à son tour et se dirigea vers la sortie, en attrapant au passage le milk-shake qu'il lui tendait, elle en bu une gorgée, hummm délicieux. Cela fait un bon moment qu'elle n'a pas bu ce genre de boisson, la dernière fois remonte à ses 14 ans, et depuis elle n'en a jamais reprit, pourquoi ? Mystére...


    Ils marchérent côte à côte dans le rue, sirotant leur milk-shake, puis Gavroche sortit sa paille de sa bouche pour entamer une phrase qu'il ne termina pas, interpellé par une vitrine de magasin, à l'intérieur, une robe blanche somptueuse, à part dans les shootings, jamais elle n'en avait vu d'aussi belle. D'ailleurs, jamais elle n'a voulu essayer ce genre de vêtement, déjà trop cher pour elle mais aussi parce qu'elle avait peur de ne pas être assez bien pour ça. Il faut dire qu'elle n'a jamais vraiment été féminine, à part une ou deux robes, elle n'a rien d'autre qui fasse "féminin"... Elle tourna la tête vers son compagnon, elle allait prendre la parole pour lui dire que c'est pas son genre de robe, qu'elle préfére aller dans une autre boutique, mais elle n'en eut pas le temps, Gavroche a l'air tellement enthousiaste à l'idée qu'elle essaye cette robe...



    « Avec un gilet pour dissimuler tes bleus elle me paraît parfaite. Et puis tu as une taille pour ce genre de robe… Par contre, est-ce que tu sais marcher avec une démarche un peu plus féminine ? » La taquina-t-il.


    Elle fit son entrée dans le magasin, suivit le jeune homme qui lui tendit une robe taille 36, une taille de guépe n'est ce pas ? Mouais, c'est loin d'être aussi beau, surtout sur Caleigh... Mais bon, elle saisit tout de même la robe. Les vendeuse la devisagent de haut en bas, et à cet instant elle se sent comme la prostituée dans pretty woman, qui va dans une boutique pour avoir une tenue classe et les vendeuse la rejette... Et bien là c'est pareil pour Caleigh, elle a l'impression d'être le vilain petit canard... Elle finit par trouver les cabines d'essayage, et elle commença à se déshabiller, en retirant cette robe sale. Avant d'enfiler la merveille, elle l'observa une dernière fois sur le cintre, elle soupira, cette tenue est bien trop classe pour elle.


    Une fois la robe enfilée, elle n'osa même pas se regarder dans le miroir, par peur de ce qu'elle pourrait bien y voir, une simple caricature d'une femme qui a du style... Elle ouvrit timidement le rideau de la cabine, passant juste sa tête, elle cherchait Gavroche, qui n'était pas bien loin, dans un autre rayon entrain de chercher une autre robe, elle s'avança vers lui, pour aller lui tapoter l'épaule tout doucement avant qu'il ne se retourne...



    « Alors ? Qu'est ce que tu en dis ? Je... je n'ai pas osé me regarder, cette robe est bien trop belle.» dit elle timidement.


    Elle cherchait dans les yeux de Gavroche une réponse, il restait muet, cette robe lui va aussi mal que ça ? Un rire attira l'attention de Caleigh, ça venait de la vendeuse. Est elle entrain de rire d'elle ? La jeune femme rougit, retournant doucement vers la cabine, elle est vraiment vexée... Elle baisse la tête, elle a honte... Jamais elle n'aurait du accepter de rentrer dans ce genre de magasin, c'est pas du tout pour elle... Gavroche vient alors vers elle... Il lui tend la main, il l'attire vers le miroir, comme si il voulait lui prouver qu'elle n'a pas à avoir honte, qu'elle aussi peut être jolie et élégante. Elle inspecte son refflet, et reste muette, elle a en tête ce rire...


    « Tu crois qu'elle s'est foutue de moi ? » lui demanda-t-elle en cherchant le regard du jeune homme.
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